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Soixante-douzième contribution PSP#Controverses: l'attentat djihadiste commis le 3 octobre 2019 au coeur même de la préfecture de police de la Seine, à Paris, sur l'Ile de la Cité, par un fonctionnaire de cette même institution en charge de questions liées à l'informatique, a ceci de particulier que, là où les précédents attentats islamistes frappaient la société civile, c'est cette fois un symbole même de l'Etat qui a été ciblé. Plus, c'est un agent, théoriquement responsable de la sécurité publique et disposant d'un accès que l'on imagine conséquent à des données potentiellement stratégiques et/ou confidentielles et privées, qui en est l'auteur. Le président Macron devait à cet égard, au vu des interrogations voire de la pyschose suscitées, parler d'une nécessaire "société de vigilance"... et le ministère de l'intérieur annonçait lui-même, le 30 octobre, le "désarmement" de sept de ses fonctionnaires radicalisés. Alors, face à l'islamisme et à la radicalisation au sein même des pouvoirs publics... que faire?

Alban MIQUEL (1ère 2 SEA) rend ici compte de l'échange à distance sur ce sujet entre le spécialiste en sécurité Jean-Luc Marret (FRS), le consultant Hakim el Karoui (Institut Montaigne) et la sociologue Ouisa Kies (Dialogue citoyens) via trois tribunes publiées par Le Monde le 12 octobre 2019.

Les textes publiés dans cette rubrique s'inscrivent dans le cadre d'un travail pédagogique pluraliste en termes d'idées et sont dépourvus de toute orientation partisane