Pourquoi l'explosion à Beyrouth ressemble-t-elle à un champignon nucléaire?  | Agence Science-Presse

Cent quarante-septième contribution PSP#Controverses: 4 août 2020. Cette journée estivale est appelée à marquer durablement la mémoire collective des habitants de Beyrouth comme le paysage de la capitale du Liban. L'explosion que certains ont comparée à celle de la bombe d'Hiroshima a laissé la ville, habituée aux drames et à la résilience, dans un état de chaos et d'incompréhension. La France, qui il y a tout juste cent ans se voyait confier Liban et Syrie comme "mandats" par la SDN, est la première nation à s'être penchée au chevet de sa petite cousine proche-orientale. Le discours qu'est allé y prononcer Emmanuel Macron, d'une grande dureté pour la classe dirigeante du pays, fut accueilli sur place par un mélange d'approbation et résignation. Quelles leçons, donc, tirer du 4 août 2020?

Elsa ANNANI (Terminale 1 SEA) rend ici compte de l'échange à distance sur ce sujet entre Chloé Attar (doctorante en Histoire, Cambridge), Alain Bifani (ex-directeur général du ministère des finances libanais), Ange Ansour (Ecole de la Recherche-Savanturiers) et Jean-Christophe Beberre (ex-directeur de la Mission laïque française), et Joëlle Abi-Rached (Medialab SciencesPo.) via trois tribunes et un entretien publiés par Le Monde les 1er septembre et 29 août 2020.

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