Résultat de recherche d'images pour

Quatre-vingt-dix-huitième contribution PSP#Controverses: dans la série "l'oeuvre de l'artiste et ses engagements politiques ne forment-ils qu'un tout?", l'attribution du dernier prix Nobel de littérature 2019 à l'écrivain autrichien Peter Handke fut l'occasion de nouvelles passes d'armes entre partisans de leur distinction d'une part, de leur fusion d'autre part. Connu pour sa serbophilie, Handke n'a en effet jamais renié ses choix exprimés dès l'éclatement du conflit en ex-Yougoslavie en 1991, jusque quinze ans plus tard en assistant aux obsèques d'un des ses principaux protagonistes, le Serbe Slobodan Milosevic, suicidé dans sa cellule du TPIY de La Haye qui le jugeait pour crime contre l'humanité. Alors, Handke, Nobel de la honte... ou énième victime expiatoire d'une époque hypocritement obsédée par l'exemplarité morale? 

Astrid VAN DE BLANKEVOORT (TES1 SID) rend ici compte de l'échange à distance sur ce sujet entre François Crémieux, Olivier Py et Sylvie Matton, et Anne Weber via trois tribunes publiées par Le Monde les 8 décembre, 11 octobre 2019 et 3 mai 2006.

Les textes publiés dans cette rubrique s'inscrivent dans le cadre d'un travail pédagogique pluraliste en termes d'idées et sont dépourvus de toute orientation partisane