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Quarante-huitième contribution PSP#Controverses: la photographie de James Nachtwey d'un escapé du génocide rwandais s'inscrit dans le sillage de celles qui ont marqué le XXe siècle, celui des exterminations de masse et de la définition du crime contre l'humanité. Vingt-cinq ans après l'assassinat de près d'un million de Tutsis au printemps 1994 an Rwanda ont donc lieu les commémorations du dernier génocide perpétré à ce jour, dans un monde un peu trop vite considéré comme théâtre d'un "nouvel ordre mondial" et de la "fin de l'Histoire". Occasion de s'interroger, à nouveau, sur la responsabilité de la communauté internationale face à cette tragédie inédite par son ratio mort-temps (une moyenne de... dix-mille morts par jour!), celle de la France notamment, mandatée par l'ONU dans le cadre de l'Opération Turquoise pour précisément empêcher le drame en question de se dérouler avec l'insuccès que l'on connaît. Acteurs directs et indirects, puis historiens et chercheurs s'opposent donc sur la lecture d'un événement et de blessures tout sauf cicatrisé(e)s.

Louis RUBELLIN (1L1 SED) rend ici compte du double échange à distance sur ce sujet entre, d'une part, Guillaume Ancel et l'amiral Jacques Lanxade sur la responsabilité de l'armée française et de l'Opération Turquoise via deux tribunes, d'autre part les historiens Vincent Duclert et Hélène Dumas (CESPRA) sur la désignation des chercheurs constituant la Commission chargée de faire la lumière sur les crimes et responsabilités liées au génocide via deux entretiens, tous publiés par Le Monde le 5 avril 2019.

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