Quatre-vingt-dixième contribution PSP#Controverses: Don't cry for me Argentina... Du couple mythique, c'est étonnamment (quoique) plus Evita, sa femme popularisée notamment par Madonna, que son mari Juan qui est véritablement passée à la postérité. C'est pourtant bien lui qui, il y a un demi-siècle, marqua durablement l'Argentine, bien qu'assez brièvement par deux fois au pouvoir, au point de faire du "péronisme" l'isme argentin connu et pratiqué par les politistes et historiens. La récente élection d'un président s'en réclamant - associé à une vice-présidente elle-même veuve d'un ancien président péroniste, Kirchner - interroge experts et analystes. Comment interpréter ce retour - ou ce maintien - de l'Histoire? Qu'est-ce que le péronisme du XXIème siècle, s'il existe?
Alexandre SCHÜTZ (1ère 10 SID) rend ici compte de l'échange à distance sur ce sujet entre le politiste argentin Rosendo Fraga, l'expert et consultant Yves de Ricaud et l'économiste Carlos Quenan via trois tribunes publiées par Le Monde les 26 et 29 octobre 2019.
Les textes publiés dans cette rubrique s'inscrivent dans le cadre d'un travail pédagogique pluraliste en termes d'idées et sont dépourvus de toute orientation partisane