https://la1ere.francetvinfo.fr/image/MCYa1Zp1QsuOv3GdSODwRJFEuKw/600x790/outremer/2020/06/23/5ef2579e46555_aec6340a-560d-4bad-98fa-e2ce1bc54a83-1407014.jpg

Cent quarante-sixième contribution PSP#Controverses: déboulonner Colbert? Débaptiser rues et lycées portant son nom? L'été 2020 fut en proie, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni puis en France, à une frénésie que d'aucuns qualifièrent de révisionniste, inculte et haineuse, d'autres de juste et réparatrice. Dernier avatar de la "cancel culture", le déboulonnage de statues de figures de l'Histoire (re)découvertes comme porteuses d'une part d'ombre (esclavagisme et traite atlantique en tête), le déboulonnage de statues a marqué l'année 2020. Comment analyser ce phénomène? L'enfer est-il, décidément, pavé de bonnes intentions?

Rémi TOITOT (Première 11 SID) rend ici compte de l'échange à distance sur ce sujet entre Jean-Marc Ayrault (ancien Premier ministre, président de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage), un collectif d'historiens dont Mona Ozouf, Jean-Noël Jeanneney et Maurice Sartre, l'historienne Sue Peabody et l'historien Jacob Soll (tous deux de la côte ouest des Etats-Unis) via quatre tribunes publiées par Le Monde les 13, 19, 24 juin et 2 juillet 2020.

Les textes publiés dans cette rubrique s'inscrivent dans le cadre d'un travail pédagogique pluraliste en termes d'idées et sont dépourvus de toute orientation partisane