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Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) : consultez la présentation vidéo (2 min) des locaux, la brochure de présentation des différentes filières du lycée et les différentes possibilités de logement (voir aussi la page hébergement).
Aide à l'orientation et au choix de spécialités : consultez les liens Orientation/CIO, présentation des spécialités ou spécialités pour une
Diaporama de la réunion du 13 mars 2021(cliquez sur l'image ci-dessus)
CPGE.
Coronavirus COVID-19: FOIRE AUX QUESTIONS (FAQ), mise à jour du 03/04/2021. et Fiche repère EPS COVID Mars 2021.En raison des conditions sanitaires actuelles, chaque élève devra apporter sa solution hydro alcoolique, son masque et ses lunettes de protection et sa blouse en coton pour les sciences expérimentales (PC, SVT). Le port du masque est obligatoire aux abords du lycée. Aussi les élèves et les étudiants doivent-ils le garder lorsqu'ils circulent entre la gare routière et l'entrée principale.
Exposition arts plastiques et expérimentations par Jacques Pere le 2020-03-11
Notre thème de travail était en lien avec les oeuvres et références du programme « Les machines à dessiner, peindre, "machine numérique", tablette… » et il a généré une situation qui convoquait la zone de confort de l’élève, avec ses habitudes liées à sa pratique (support, outils…) pour reconsidérer ses usages, sa dextérité et ses routines d'exécution et de réalisation. Ici, le thème de travail, réflexif, portait sur la nécessité de l’organisation d'expérimentations et de découvertes, qui pouvait être reproductibles, pour la réalisation d’une production. Il s'agissait de s’appuyer sur les traces (pouvant être accidentelles ou au contraire organisées) laissées par non plus ses outils « bien pris en main » mais des expériences, des observables issus de processus mis en place en utilisant des outils mécaniques, numériques détournés de leurs fonctions initiales afin de construire son propre protocole de travail. L’appropriation d’un outil comme par exemple un pinceau ou une craie avec une maîtrise, voir une virtuosité dans l’utilisation afin de produire des effets « maîtrisés » n’était plus de mise dans ce temps pédagogique de la partique et d'une réflexion qui constitue une démarche de crétaion à intention artistique dans le cours d’arts plastiques. La place était laisser à l’expérimental, l’observable comme nécessités d’une analyse à posteriori afin d’ancrer ses choix dans une dynamique renouvellée en lien avec l'art du XX siècle et actuel comme les Méta-matics de Jean TINGUELY, les dessins assistés par ordinateur de Véra MOLNAR voir le "dripping" de Jackson Pollock par exemple.
L'exposition sera ouverte aux publics (élèves, parents, enseignants, personnels) vendredi 13 et 27 mars de 13h30 à 15h. Les samedis entre 9h et 12 h sur rendez-vous en présence d'élèves qui exposent.
Jacques PERE
Professeur d'arts plastiques
Cliquez ci-dessous pour une sélection de travaux d'élèves :
+ Afficher / masquer la suite de cette publication ...Exposition Amnesty/ F1 à la médiathèque par Alain Guyot le 2020-03-05
Exposition Amnesty/ F1 à la médiathèque du 3 au 7 mars
Margot DOAN.
Un coup de crayon pour Amnesty International !Dans le cadre du 30 ème anniversaire de la déclaration des droits de l’enfant, Amnesty International, la médiathèque de Fontainebleau et les élèves de 1ère spécialité arts plastiques du lycée François 1er organisent une exposition thématique pour attirer l’attention sur la situation des droits de l’enfant.
Suite à une conférence organisée par Amnesty International afin de sensibiliser nos plasticiens sur les dangers menaçant les enfants dans le monde, les élèves de 1ère spécialité ont choisit individuellement un aspect du problème pour le transcrire en image.
Ce sont ces productions graphiques et picturales que nous vous invitions à découvrir à la médiathèque de Fontainebleau du mardi 3 mars au samedi 7 mars 2020.
Rejoignez nous !
Eddy Da Silva, enseignant d’arts plastiques, Lycée François 1er.
Anna LEVEDAG
Nos élèves exposent au théatre de Fontainebleau par Alain Guyot le 2020-02-26
Le théâtre municipal de Fontainebleau expose les productions des élèves suivant l'enseignement de spécialité arts plastiques du Lycée François 1er.
Le pays invité pour cette semaine étant l'Allemagne, les élèves ont eu pour incitation de travail de choisir une oeuvre dans le patrimoine artistique germanique (de DURER au BAUHAUS) et de proposer une réponse personnelle plastique et sémantique à ce point de départ.
La participation des élèves comporte des réalisations plastiques mais également un texte explicatif articulant les démarches personnelles au champ référentiel initial.
L'exposition est visible du 24 au 29 février, en accompagnement des différents spectacles proposés par le théâtre en entrée libre.
Bonne visite!
Eddy Da Silva, professeur d'arts plastiques.
En illustration, travaux de Lucas DURASSIER et Clara THIERRY.
Une rentrée riche en couleurs avec la Chine par Alain Guyot le 2019-09-06
Scientifique ou littéraire , chacun de nous est habité par un artiste. Pour faire exploser vos rétines avec une bonne dose de couleurs et d’harmonie une série de peinture a été sélectionnée pour vous, en prêt gratuit par l’artothèque de Melun, pour être exposée dans la salle A01 du lycée jusqu’au 18 octobre 2019.
Loh Yuen Ting (09/1908—08/1998), peintre chinois de renommée, vous emmène dans le monde de la peinture chinoise avec un style traditionnel : encre noire et encres couleurs sur papier. Vous découvrez à cette occasion les représentations de la fleur de lotus, symbole de pureté du cœur et de l’esprit, de la fleur de prunier, symbolisant le courage et la modestie et de la grue qui symbolise la longévité dans la culture chinoise.
Avec ces œuvres traditionnelles, nous avons deux tableaux, plus contemporains, à l’encre chinoise de MA Dencheng (1952---). Il est co-fondateur du groupe « Les étoiles » avec AI Wei Wei, premier mouvement artistique d’avant-garde en Chine. Il a un style d’inspiration occidentale et nous dévoile la peinture contemporaine de la Chine.
A partir de la présence perceptive du papier avec son grain, la peinture oscille comme trace et représentation de sens pour réaliser des formes qui résonnent avec le poème calligraphié mais aussi des histoires que complète également en calligraphie le peintre. Il nous faut alors découvrir un riche univers complexe de perception sensible et de sens qui s’organise et se découvre par notre œil et convoque une autre culture qui nous vient de la Chine.
MA Dencheng, s’est émancipé de cette peinture classique tout en gardant ses fondements : la calligraphie en est réduite au sceau, signature du peintre mais il fait œuvre entre abstraction et représentation tout en suggestion de formes, de pleins et de vides mus par le trait et la dilution de l’encre de chine. A nous de découvrir et d’interpréter ce que sa peinture nous évoque dans un registre biologique et animalier…
Une visite guidée pour les enseignants et les élèves est prévue :
- jeudi 12 septembre de 12h25 à 13h20
- vendredi 13 septembre de 12h à 12h30
Les élèves des cours d’arts plastiques et de chinois pourront exploiter à des fins pédagogiques cette exposition avec une visite en classe avec leur enseignant en plus de ces rendez-vous.
Pierre She, professeur de chinois
Jacques Péré, professeur d’arts plastiques
F1 célèbre les 30 ans de la chute du Mur! par Francois Rubellin le 2019-11-10
Promesse et pari tenus! Moins d'une semaine après la reprise, en dépit d'une météo exécrable devenue enfin clémente à 48 heures de l'événement, tous, personnels techniques et enseignants et - surtout - élèves ont célébré les trente ans de la chute du "Mur de la honte". 9 novembre 1989 - 9 novembre 2019... un temps que les moins de vingt ans que sont nos élèves ne peuvent par définition pas connaître, celui de la fin de la Guerre froide consacrée notamment par celle du Mur de Berlin, matérialisation la plus iconique du "rideau de fer" défini par Churchill quinze ans déjà avant sa construction en 1961. Erigé mardi 5 et mercredi 6 par MM. Farnier et Oliveira, transformé en manifeste de street art - éphémère, forcément - jeudi 7 et vendredi 8 par les élèves plasticiens de MM. Da Silva et Péré, le Mur de F1 connut samedi 9 le sort de son (un peu plus illustre et... à l'épreuve du temps hélas!) ancêtre berlinois.
Ouverte par notre proviseure-adjointe Mme Bouissou en la présence notamment de Mme Wenzel (présidente de l'ARCIF-Comité de Jumelage), M. Schütz (galeriste et conseiller municipal de Fontainebleau), M. Legendre (La République de Seine-et-Marne), la célébration s'est poursuivie avec une double contextualisation historique de M. Rubellin et artistique de M. Da Silva avant que leurs élèves, Claire Trstenjak et Auguste Dekker (TS4 SED - CVL) ne prennent la parole pour lire un extrait de l'allocution révoltée de Willy Brandt prononcée le 13 août 1961 devant les députés du Land de Berlin, en allemand pour Claire, en français pour Auguste. Vint alors - enfin - la délivrance avec la destruction prévue, oeuvre des élèves issus de toutes classes et tous niveaux. Le reportage photographique effectué principalement par M. Péré ci-dessous rend compte de la gestation, la réalisation et l'anéantissement de l'oeuvre collective, avec bonne humeur et sans prétention quelle que puisse être la force de l'événement historique célébré. Une journée pleine et sans temps mort donc!
Productions d'élèves en arts plastiques par Alain Guyot le 2019-07-08
Productions d'élèves de secondes en Arts Plastiques
Virginie Bigot Ancienne élève de François 1er aux Beaux Arts de Caen, exposition à François 1er juin 2019
Une ancienne élève expose ses peintures par Alain Guyot le 2019-06-05
Dur comme fer! par Alain Guyot le 2019-03-22
Un an après Mireille Delmas-Marty et Rémi Brague (voir articles plus bas), l'académicien, ancien médecin et ministre de la santé Jean-François MATTEI s'est à son tour prêté à l'exercice de l'entretien distanciel dans la foulée de son exposé "Quand l'opposition aux faits médicaux et scientifiques devient déraisonnable" (texte intégral ici). Spectateurs "visio" privilégiés de la conférence prononcée à huis-clos le 15 mars 2021, quatre élèves PSP de Première ont ainsi adressé à Monsieur MATTEI dix questions-réponses écrites (échange intégral ici), dans le cadre de notre nouvelle candidature au concours "Graine d'Académie 2021" de l'Académie des Sciences Morales et Politiques.
Le lycée remercie chaleureusement Monsieur MATTEI pour le temps consacré et la clarté de ses réponses, ainsi que Marianne Tomi pour son interface comme toujours indispensable.
"Notre plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de savoir nous relever chaque fois que nous tombons"... Deux mois après les éliminatoires F1 du 27 janvier (voir article plus bas), c'est à Paris au lycée Erik Satie (14ème) samedi 3 avril 2021 que s'est tenue comme prévu la finale francilienne... à quelques heures de l'entrée en vigueur du nouveau confinement! Nos quatre qualifiés (Jules Borgetto, Valentin Grangier, Noane Hadrot et Anaïs Roger) ont à nouveau brillé et défendu avec la même force de conviction leur libre interprétation des mots de Confucius:
-Premier Prix (et 400€): Noane HADROT (Première 4)
-Troisième Prix (et 200€): Anaïs ROGER (Première 4)
Le lycée conserve donc son titre! Alexandre Foumangoye (voir autre article plus bas) avait lui-même remporté la dernière édition 2020 le 3 octobre. Les garçons de l'édition 2021 n'ont eux non plus pas démérité (quatrième place pour Valentin, cinquième pour Jules).
Noane doit défendre les couleurs de l'Ile-de-France lors de la finale nationale en mai.
Bravo à elles et eux, et tous avec Noane pour le titre national!
Vendredi nous sommes allés voir si tout allait bien et avons pu constater que les abeilles s'étaient bien adaptées. Nous les avons un peu nourries en prévision de la semaine de froid à venir... ensuite elles devraient se débrouiller toutes seules. Prochaine étape : installation dans une vraie ruche.
En photos quelques moments riches de cette rencontre:
A bientôt au mois de mai pour l'échange retour à Constance, du 11 au 20 mai 2020.
Du 15 au 24 mai, 14 élèves de secondes ont participé à la 43ème édition de l'échange avec le lycée Humboldt de Constance. Cette année aussi, le séjour fut placé sous le signe de la bonne humeur grâce à l'hospitalité et à la disponibilité de nos hôtes.
Merci à Sébastien, Chloé et Enora de nous faire partager leur récit de voyage et leurs impressions!
SEJOUR à CONSTANCE
Jours 1 et 2
Le mercredi 15 mai, nous sommes arrivés à Constance vers 17h et nous avons retrouvé nos correspondants. Le lendemain, nos partenaires d’échange nous ont accompagnés au lycée Humboldt. Nous avons ensuite rencontré un des professeurs de l’école, Monsieur Rieth, ainsi que le proviseur, Monsieur Kaz, qui nous ont présenté le système scolaire allemand. Les différences avec la France sont nombreuses, notamment pour les niveaux de classe. Par exemple, le collège et le lycée sont regroupés dans un même établissement. De plus, les élèves terminent leur journée plus tôt (15h maximum). Ils ont en revanche des vacances plus courtes. Dans leur école, ils ont la possibilité d’apprendre 4 langues: l’anglais, le latin, le français, l’italien.
Avant de partir à la découverte de la ville de Constance, nous avons fait un rallye au sein de l’établissement pour nous familiariser avec le lycée et mieux nous y repérer. Le lycée Humboldt est certes plus ramassé que le lycée François 1er, mais on a vite fait de s'y perdre. Premier bain linguistique: par équipes de deux ou trois, nous avons posé des questions - en allemand bien sûr - aux élèves et aux professeurs que nous rencontrions pour obtenir des informations et répondre ainsi au questionnaire.
Nous nous sommes ensuite rendus à pied dans le centre de Constance, qui n'est pas loin du lycée. Nous nous sommes transformés en guides touristiques et avons présenté à tour de rôle le monument sur lequel nous avions fait quelques recherches au préalable.
Monsieur Rieth nous a ensuite conduits au sommet de la cathédrale - 250 marches - et de là, nous pouvions jouir d'une vue à 360° sur Constance , le lac (der Bodensee en allemand) et ses alentours. Nous avons retrouvé nos correspondants à 13h pour déjeuner avant de prendre le bac (die Fähre) pour aller à l’église de Birnau. C’est une église baroque aux couleurs roses, et aux nombreux détails blancs, nacrés ou dorés.
Jour 3
Le matin, nous sommes allés en cours avec nos correspondants. En première heure, certains d’entre nous ont assisté à un cours de NwT (Naturwissenschaft und Technik), une matière qui s’apparente à la technologie. Ce jour-là, les correspondants qui avaient NwT devaient poursuivre la fabrication d' un robot. Ensuite, nous sommes allés en sport, au programme il y avait volley ball. Durant le cours de sport, les garçons et les filles sont séparés, il y a deux professeurs différents. Ensuite, comme certains des correspondants avaient un contrôle de mathématiques, nous avons changé de classe et nous nous sommes retrouvés dans un cours de littérature. Bien trop difficile pour nous, mais on a pu en revanche remarquer que les élèves participaient beaucoup et n'hésitaient pas à donner leur avis. L’après-midi, nous sommes allés au complexe sportif pour faire du canoë sur le Rhin. Nous étions en général 4 dans un bateau, il faisait très beau, ce fut un moment très agréable et très apprécié de tous.
Jours 4 et 5
Pendant le week-end, nous n’avons pas tous fait la même chose, nous étions dans nos familles d'accueil respectives. Certains sont allés à Stuttgart, la capitale du Land Bade-Wurtemberg pour visiter un musée d'art (die Staatsgalerie). D'autres sont restés à Constance et ont visité des musées dans les environs. Le dimanche, certains sont allés faire de l’accrobranche (der Kletterwald) tandis que d’autres ont visité l’île aux fleurs de Mainau (voir jour 8).
Jour 6
Lundi 20 mai, à 8h00, nous nous sommes retrouvés au port de Constance (der Hafen) pour prendre le "Katamaran" et aller à Friedrichshafen sité de l'autre côté du lac. C'est un bateau très rapide qui permet de rejoindre Friedrichshafen en 50 minutes. La ville est connue pour son musée consacré aux machines et aux dirigeables, le musée Zeppelin du nom du comte Zeppelin, l'inventeur du dirigeable (der Zeppelin). Les ballons dirigeables qui ont volé pendant une partie du 20ème siècle étaient entre autres fabriqués à Friedrichshafen. Le plus grand d’entre eux était le "Hindenburg". C'était le plus grand dirigeable commercial, il faisait 245 mètres de long et était affecté sur la ligne régulière Europe - Etats-Unis entre Friedrichshafen et New-York. Le problème avec les ballons dirigeables à l’époque était qu’ils volaient à l’hydrogène, qui est un gaz hautement inflammable. Un jour, il y a eu un accident. Le ballon dirigeable s’est embrasé en 30 secondes, mais il y a quand-même eu des survivants. A l'époque, un trajet en ballon dirigeable coûtait extrêmement cher, environ 7000€, seule un petite frange de la population y avait donc accès. Au printemps et en été, on aperçoit souvent des dirigeables dans le ciel de constance. C'est signe de beau temps. Voler en dirigeable, aujourd'hui, c'est possible! Si vous avez envie de changer de point de vue, embarquez sur le Zeppelin NT, la demi-heure vous en coûtera 250 euros. Après la visite du musée, nous avons eu quartier libre dans la petite ville de Friedrichshafen, puis avons repris le "Katamaran" pour rentrer à Constance et avons passé l'après-midi avec notre correspondant.
Jour 7
Aujourd'hui mardi, nous avons pris le flixbus avec nos correspondants pour aller à Fribourg-en-Brisgau (Freiburg im Breisgau) en passant par la Forêt Noire (der Schwarzwald). Nous sommes donc arrivés à la gare routière, puis nous nous sommes dirigés vers l’hôtel de ville où nous attendait notre guide pour la visite de la ville. Elle nous a expliqué l'origine et l'histoire de Fribourg, elle nous a raconté que Fribourg est une ville jumelée avec plusieurs villes étrangères comme en France Besançon. Fribourg a été et est toujours une ville universitaire, même si au départ l’enseignement était uniquement réservé aux garçons. A l'époque, on pouvait y faire des études de théologie, de philosophie etc… . Fribourg est également une ville très commerçante et très animée, notamment grâce à son marché quotidien situé autour de la cathédrale (das Münster). Beaucoup d'artisanat, notamment des jouets en bois, et aussi de nombreux producteurs locaux qui viennent vendre leurs produits en circuit court. Fribourg est une ville très agréable où coulent les "Bächle", ces petits ruisseaux, emblèmes de la ville, qui lui donnent de la fraîcheur en été, mais ce jour-là, il a plu toute la journée. Pas de chance. Après la visite de la ville et un moment de quartier libre, nous sommes retournés au flixbus pour rentrer à Constance, contents, mais fatigués par cette longue journée.
Jour 8
Ce mercredi, nous nous sommes rendus en bus sur l'île de Mainau, accessible grâce à un pont ou par bateau. Notre guide nous y attendait pour nous faire découvrir l'île, qui appartient à la famille royale de Suède, les Bernadotte. Nous avons commencé par la magnifique allée de séquoias. Ils ne sont pas très vieux. Aussi ils ne sont pas aussi gigantesques que ceux de Californie, mais ces séquoias sont tout de même très, très grands. La guide nous a ensuite emmenés sur le site du jardin thématique où les élèves d'un lycée horticole des environs laissent libre cours à leur inspiration et donnent corps tous les ans au thème imposé de l'année en faisant des compositions minérales et végétales. Cette année, le thème était le réchauffement de la planète. La nature devient art. Mais au-delà de l'oeuvre artistiqe, il est intéressant de voir comment ces élèves sont parvenus à faire passer leur message et à sensibliser les spectateurs que nous sommes. L'île de Mainau est appelée l'île aux fleurs (die Blumeninsel). Il y en a partout, elles sont plus belles les unes que les autres. Nous étions sans cesse en admiration devant de grands parterres de fleurs de toutes les couleurs, devant les escaliers italiens ou encore la serre aux papillons et aux plantes tropicales. C'est vraiment une île magnifique où l'on peut passer des heures sans se lasser.
Jour 9
Nous sommes allés en bus à l’université de Constance qui se situe sur les hauteurs de la ville à la lisière de la forêt. On y jouit d'une belle vue sur le lac de Constance. L'université de Constance a plusieurs particularités; Tout d'abord du point de vue architectural: la luminosité y est très importante. Le toit du hall principal par exemple est composé de nombreux polyèdres en verre multicolore si bien que lorsqu'il y a du soleil, les couleurs se projettent sur le sol en une multitude de petits points colorés. Une autre particularité est la crèche où les étudiants ainsi que le personnel de l’université peuvent déposer leur enfant le matin et le récupérer dans l'après-midi. Il y a effectivement de nombreux étudiants chercheurs allemands et étrangers, qui ont déjà une famille et qui apprécient cette opportunité. Enfin, la bibliothèque. Elle est immense, elle s'étend sur tout le sous-sol de l'université, mais elle reste très lumineuse car des puits de lumière en forme de gros hublots permettent à la lumière du jour de s'y engouffrer. Ce qui nous a frappés, c'est que la bibliothèque de l'université est ouverte 24h sur 24h, 7 jours sur 7. Les étudiants peuvent y avoir accès à tout moment et selon les dires de notre guide étudiante, il n'est pas rare de rencontrer des étudiants au beau milieu de la nuit. Dans cette grande université, qui compte plus de 10 000 étudiants, toutes les filières sont représentées, à l'exception de la médecine. Depuis plus d'une dizaine d'années, elle a acquis le statut d'Université d'excellence qui consacre un haut niveau de recherche scientifique.
A la fin de la visite, nos correspondants sont venus nous rejoindre et ensemble, nous avons organisé avec nos professeurs allemands et français un barbecue dans la forêt. C'était une façon bien agréable de passer du temps tous ensemble avant de nous dire au revoir car le lendemain, c'était déjà le retour en France, via Zürich cette fois-ci.
Nous avons passé 10 jours riches en expériences et découvertes linguistiques, culturelles, sportives dans un environnement naturel de toute beauté et espérons garder des relations avec nos correspondants et - pourquoi pas - poursuivre un jour nos études à l'Université de Constance.
"Le réchauffement climatique et la transition énergétique sont les deux grands défis auxquels notre civilisation doit faire face actuellement. Trouver des modèles plus soutenables de production et de consommation d’énergie n’est pas uniquement souhaitable mais nécessaire. Mais à quoi pourrait ressembler un monde sans voiture à essence ? Comment vivrait-on si l’urbanisme était repensé pour s’intégrer à la nature ? Va-t-on connaitre un exode urbain ? Demain, la vie de la société sera-t-elle plus décentralisée, organisée à un niveau local ?
Autant de questions que nous nous posons et auxquelles nous aimerions proposer une réponse. Et pour imaginer le futur, quoi de mieux que la littérature ? Partir du présent pour inventer notre vie de demain. C’est tout l’enjeu de ce concours de nouvelles, qui invite les participant·e·s à imaginer 2070, ouvrir la fenêtre, observer et mettre en mots un monde qui reste à construire."
Telle est la consigne du concours de nouvelles d'anticipation Maddyness-ENGIE 2021.
Héloïse GOETZ (Terminale 3 SEA) a ainsi soumis au jury ces VINGT-QUATRE HEURES DE LA VIE D'UN HOMME NON ESSENTIEL (suivre ce lien).
Bonne lecture!
Cent soixante-neuvième contribution PSP#Controverses: de quoi le giscardisme est-il le nom? Le décès de Valéry Giscard d'Estaing le 2 décembre 2020, à 94 ans, a invité analystes et politiques de toutes générations à se pencher sur un septennat unique - VGE fut battu par François Mitterrand en 1981, sept ans après avoir défait ce dernier contre toute attente dans ce qui demeure le score le plus serré d'un deuxième tour d'élection présidentielle - mais riche en innovations toujours d'actualité. Orléanisme du dernier quart du vingtième siècle, pour reprendre la thèse de René Rémond, le giscardisme n'est-il pas également, par certains aspects, le finalement pas si lointain parent du macronisme?
Jules MATHELOT (Première 6) rend ici compte de l'échange à distance sur ce sujet entre l'universitaire et historien Mathias Bernard, l'ancienne ministre Monique Pelletier et la sociologue Cégolène Frisque via trois tribunes publiées par Le Monde le 9 décembre 2020.
Les textes publiés dans cette rubrique s'inscrivent dans le cadre d'un travail pédagogique pluraliste en termes d'idées et sont dépourvus de toute orientation partisane