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Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) : consultez la présentation vidéo (2 min) des locaux, la brochure de présentation des différentes filières du lycée et les différentes possibilités de logement (voir aussi la page hébergement).
Aide à l'orientation et au choix de spécialités : consultez les liens Orientation/CIO, présentation des spécialités ou spécialités pour une
Diaporama de la réunion du 13 mars 2021(cliquez sur l'image ci-dessus)
CPGE.
Coronavirus COVID-19: FOIRE AUX QUESTIONS (FAQ), mise à jour du 03/04/2021. et Fiche repère EPS COVID Mars 2021.En raison des conditions sanitaires actuelles, chaque élève devra apporter sa solution hydro alcoolique, son masque et ses lunettes de protection et sa blouse en coton pour les sciences expérimentales (PC, SVT). Le port du masque est obligatoire aux abords du lycée. Aussi les élèves et les étudiants doivent-ils le garder lorsqu'ils circulent entre la gare routière et l'entrée principale.
Visite de l'auteur Claude Arnaud par Alain Guyot le 2020-01-23
Emma Tedoldi (1S2) distinguée au Concours général par David Legolvan le 2017-07-10
L'équipe de lettres est fière de faire part du classement d'Emma Tedoldi, élève de 1S2, qui a obtenu un deuxième accessit au Concours général des lycées pour l'épreuve de composition française. Ce concours national récompense les meilleurs élèves de France dans l'exercice de la dissertation littéraire et le deuxième accessit correspond à la cinquième meilleure place.
Cette distinction témoigne de la qualité et des multiples talents de nos élèves scientifiques et perpétue cette tradition de l'excellence dans notre établissement.
Toutes nos plus sincères félicitations à Emma !
Le concours de plaidoirie du Mémorial de Caen par Elisa Franzon le 2016-07-11
Cette année la classe de 1S1, encadrée par Mesdames Chantoiseau en histoire-géographie et Franzon en français, a participé au concours de plaidoirie du Mémorial de Caen et a eu la chance d'accéder à la finale régionale, aux côtés de 10 autres finalistes, sélectionnés parmi 400 participants. C'est Camille Lasserre et Barthélémy Marquet qui ont été choisis par la classe pour déclamer le discours lors de cette finale régionale et ils ont été chaudement félicités par les membres du jury, notamment une journaliste d'Amnesty International, et encouragés à participer à d'autres manifestations organisées autour des droits de l'homme. Malheureusement il n'y avait qu'une seule place pour la finale nationale...
Voici le discours tel qu'il a été écrit de manière collective d'abord en histoire-géographie, puis repris en français :
Rohingyas : les souffrances silencieuses d’un peuple oublié
Yasmine vit en Birmanie. Elle a vingt-sept ans et quatre enfants. Elle est jeune, mais elle est déjà veuve, et surtout elle vit un cauchemar, le cauchemar de l’ethnie minoritaire des Rohingyas. En avril dernier, elle a décidé de prendre place à bord d’un bateau pour la Malaisie, avec ses quatre enfants. Elle raconte : « Nous avons vécu agenouillés sur le ponton, tenus au silence, avec une bouteille d’eau de mer chlorée et une ration de riz par jour ». Ainsi avec une centaine d’autres migrants, elle a dérivé pendant deux mois en mer d’Andaman, dans des conditions de vie et d’hygiène effroyables.
Pour payer ce voyage de sept cent dollars, cette jeune mère a dû vendre ses rares biens et son numéro d’immatriculation de déplacée qui lui donnait droit au moins à une tente et à l’aide alimentaire. Tous ces sacrifices pour rien.
Aujourd’hui Yasmine et ses quatre enfants vivent donc dans un camp situé à l’extrême sud-ouest de la Birmanie, au milieu de centaines d'autres réfugiés de la minorité musulmane Rohingya, qui tenteront eux aussi un jour d’échapper aux persécutions. Mais quel est donc ce destin tragique que les Rohingyas semblent fuir si désespérément ?
Les Rohingyas sont une ethnie musulmane qui a sa propre langue. Cependant ils n’ont pas de pays et vivent éparpillés au sud de l’Asie. Ils sont 800 000 en Birmanie. Dans ce pays, au nom de leur différence, ces hommes, ces femmes et ces enfants ne sont pas considérés comme des Birmans, ni même comme des êtres humains. Peut-être avez-vous lu ce rapport de Human Rights Watch qui les décrit comme « violentés physiquement et matériellement ». Ceux que l’ONU décrit comme l’une des minorités les plus persécutées de la planète sont tyrannisés, violentés, torturés par les Birmans eux-mêmes avec la complicité du gouvernement. On les parque dans des camps. Là, ils sont sous-alimentés, l’eau qu’ils boivent n’est pas toujours potable, ils n’ont pas de matelas. Pour tous soins médicaux, ils reçoivent du paracétamol. Entassés comme du bétail, ils vivent jusqu’à cent soixante sept à un même étage, sans même pouvoir sortir.
Ces camps existent aussi ailleurs : à Sadao, à Padang et à Sangkha en Thaïlande, au Bangladesh. D’ailleurs le gouvernement bangladais pour refouler les Rohingyas à la frontière est parfois violent : certains meurent d’avoir espéré trouver refuge ailleurs ! Ceux qui réussissent à passer la frontière vivent cachés, sans habitation ni aide alimentaire.
Mais les persécutions en Birmanie sont telles que les Rohingyas sont de plus en plus nombreux à fuir malgré tout. Entre janvier et mars 2015, vingt-cinq mille personnes ont pris la mer, fuyant leur destin tragique, dans l’espoir de rallier la Malaisie ou l’Indonésie et de demander le droit d’asile. Pourquoi font-ils l’objet d’un tel acharnement ?
« Le bonheur se trouve dans une vie harmonieusement disciplinée. »
[Silence]
C’est sous cette devise que le gouvernement civil du Myanmar perpétue la persécution des Rohingyas.
Afin d’asseoir leur oppression sur le peuple birman, les dictatures successives avaient besoin d’un bouc émissaire.
Les Rohingyas semblèrent tout indiqués pour jouer ce rôle : en effet, même s’ils sont présents en Birmanie depuis le XVe siècle, il était facile pour le régime de faire passer ces femmes et ces hommes, à la peau plus foncée que le reste des habitants, pour des immigrés récents venant profiter du système birman et des richesses du pays. Bien plus, pour avoir appuyé l’emprise britannique sur le pays au XIXe siècle, ils sont considérés comme des traîtres.
Le développement d’une forme extrémiste du bouddhisme, religion majoritaire au Myanmar, rendait d’autant plus aisée la mise en place d’une discrimination organisée à l’encontre de l’unique ethnie musulmane de la nation.
En 1982, Ne Win, alors tout nouveau dictateur du pays, retire la nationalité birmane à tous les Rohingyas. Ils ne font plus partie des groupes ethniques reconnus. Ils sont définitivement exclus de la société birmane.
Ainsi, depuis longtemps, les Birmans participent tous passivement, et même parfois activement, à la persécution de ceux qui devraient être leurs concitoyens, se rendant complices d’un gouvernement criminel. Et nous ? Sommes-nous complices de ces atteintes fondamentales aux droits de l’Homme ?
Rappelons-nous.
Rappelons-nous l’article premier de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, dont la Birmanie est signataire. Rappelons-nous que tous les êtres humains naissent égaux en dignité, que tous les êtres humains sont censés naître libres et égaux en droits. Rappelons-nous que les êtres humains doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ; et ce, comme le précise le second article, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de langue, de religion…
Les Rohingyas ne partagent ni la couleur de peau, ni la langue, ni la religion des autres Birmans. N’en sont-ils pas moins des êtres humains, comme les autres Birmans, comme chacun d’entre vous, comme nous tous ?
Est-il utile de poursuivre ?
Est-il utile d’ajouter, par exemple, que le 5e article proscrit la torture, les peines et traitements inhumains ? Ce que subissent les Rohingyas est de la torture. Ce que subissent les Rohingyas est inhumain. Et ce que subissent les Rohingyas, selon l’article 7, et selon tout bon sens, doit être empêché : car tous les êtres humains, tous, Yasmine comme les autres, ont droit à une protection égale contre toute discrimination… Si le terme de discrimination suffit encore à qualifier la situation des Rohingyas ; si l’on ne peut pas déjà la qualifier de génocide. Mais la communauté internationale est-elle prête à le reconnaître ?
Alors que les conditions effroyables de vie des Rohingyas ne sont plus un secret pour personne, l’inaction et le silence des politiques, des États et de l’ONU n’en sont que plus incompréhensibles.
À l’échelle nationale, même le prix Nobel de la paix, ancienne opposante politique Aung San Suu Kyi, dont le parti est à présent à la tête du pays, n’a jamais pris publiquement la parole sur le sujet si ce n’est pour en minimiser la gravité.
Au niveau international, le déni est bien trop souvent le parti pris des États.
En novembre 2012 les Nations Unies ont néanmoins adopté une résolution appelant la Birmanie à accorder la nationalité birmane aux Rohingyas. Une résolution très efficace : moins d’un an plus tard, le président birman osa demander à l’ONU de l’aider à installer ces apatrides dans des camps ou à les expulser. Heureusement l’ONU a refusé !
En juin 2015 le président Barack Obama a appelé la Birmanie à faire un geste envers les Rohingyas. Un « geste » ? Il aurait peut-être fallu y penser bien avant quand, en avril 2013, l’Union Européenne et les États-Unis d’Amérique ont levé l’embargo en vigueur contre la Birmanie depuis 1986. Ils ont fermé les yeux. Ils se sont rendus coupables, coupables. Oh ! mais la situation fut évoquée très brièvement lors de la rencontre entre les présidents François Hollande, Barack Obama et l’ancien dirigeant de la Birmanie, Monsieur Thein Sein. Cela n’a pas empêché les contrats de se signer et les mains de se serrer.
Alors comment un simple bout de papier ou un discours bien intentionné et moralisateur peuvent-ils avoir du poids dans ce monde où le silence s’achète ? La Birmanie dispose de régions riches en pierres précieuses, en gaz et en pétrole. Total le sait, Total qui est l’entreprise française la mieux implantée en Birmanie. Aujourd’hui dans le monde l’argent passe avant l’humanité même pour les pays défenseurs des droits de l’Homme.
Martin Luther King disait : « Celui qui ignore le mal s’en fait complice. ». Nous accusons donc le monde de se rendre coupable de complicité ! Mais que représente une minorité face aux intérêts financiers ? Vous le savez : rien. Rien, ils ne représentent rien pour le monde ou si peu que lors de leur disparition complète, un journal en fera peut-être sa Une, le temps de s’émouvoir, d’avoir des remords puis de passer à la page suivante.
Vous trouvez peut-être cette fin violente, mais qu’est cette violence à côté de celle subie par Yasmine ? Et si nous sommes ici devant vous, c’est que nous croyons qu’un monde meilleur est possible, un monde dans lequel chaque homme, chaque peuple a sa place.
Le mot de l'équipe par Elisa Franzon le 2015-09-18
L'équipe de Lettres du lycée International François 1er accompagnera les élèves vers une meilleure maîtrise du langage, une organisation cohérente de la pensée, l’acquisition d’un vrai bagage culturel – cela dans une double finalité sur laquelle nous souhaitons insister.
1 - Bien sûr, la meilleure réussite au baccalauréat. Les élèves ont en Seconde et en première des objets d’étude (cf le document de synthèse des instructions officielles), lesquels se complètent pour permettre au candidat d’optimiser ses résultats pour une épreuve « anticipée » -préparée donc en deux ans et non en trois. Pour mémoire il s’agit en fin de première d’un sujet d’écrit riche, avec un ensemble de textes à dominer synthétiquement puis trois sujets au choix (dissertation, commentaire, écriture d’invention). L’épreuve orale est également exigeante, avec une partie d’analyse suivie d’un entretien. Ajoutons encore qu’en Terminale littéraire une épreuve spécifique est encore proposée, cette fois sur programme d’œuvres.
Chacun comprendra que ces évaluations ne s’improvisent pas : les professeurs du lycée ont donc à cœur de favoriser un heureux parcours sur deux ans. Tous les élèves de Seconde auront été initiés aux trois exercices du baccalauréat, ceux de Première bénéficieront d’un examen blanc écrit et oral. L’ensemble des classes peut aussi tirer grand profit de dispositifs complémentaires (sorties théâtrales, activités culturelles). Enfin, la lecture personnelle est obligatoire, évaluée à l’examen, essentielle pour un bagage culturel : elle sera encouragée et conjuguée au plaisir de découvrir et d’apprendre.
Rappelons que cet effort est souvent rétribué : nos élèves obtiennent souvent de meilleures mentions grâce aux épreuves littéraires, réussissent mieux dans les autres disciplines du lycée, développent des aptitudes précieuses pour leur formation supérieure. Les candidats entrent en Terminale avec un confort certain, et les notes du bac français sont regardées de près dès qu’on demande une classe préparatoire.
2- Nous inviterons cependant nos classes à dépasser le seul objectif du baccalauréat, et même le seul domaine des études. Bien penser, bien s’exprimer, s’être ouvert aux champs multiples du savoir et de la société, disposer d’outils pour remettre en perspective une actualité chargée, c’est mieux vivre. Savoir apprécier le meilleur de l’intelligence et l’émotion des œuvres, accroître son sens critique et ses ressources sensibles, développer une belle curiosité intellectuelle, c’est encore mieux vivre.
Synthèse des instructions officielles par Elisa Franzon le 2015-09-18
Instructions officielles concernant l’enseignement du français en Seconde et en Première
L'acquisition d'une culture, la formation personnelle et la formation du citoyen sont les objectifs mis en avant par l'Éducation nationale.
Les finalités propres de cet enseignement sont :
Ces finalités sont atteintes grâce à la lecture et l'étude de textes majeurs de notre patrimoine. Leur mise en œuvre s'effectue, à l'écrit comme à l'oral, au travers d'activités variées et d'exercices réguliers qui constituent autant de moyens de construire des connaissances et de développer des capacités chez les élèves.
On attend de l’élève qu’il puisse :
L'acquisition de ces connaissances et de ces capacités va de pair avec des attitudes intellectuelles qui se caractérisent par la curiosité, l'ouverture d'esprit, l'aptitude à l'échange, l'appropriation personnelle des savoirs et la créativité.
Les compétences visées ne s'acquièrent que si elles font l'objet d'apprentissages suivis et méthodiques.
PROGRAMME DE LA CLASSE DE SECONDE
Il s'agit avant tout d'amener les élèves à dégager les significations des textes et des œuvres. À cet effet, on privilégie deux perspectives: l'étude de la littérature dans son contexte historique et culturel et l'analyse des grands genres littéraires.
Le programme fixe quatre objets d'étude qui peuvent être traités dans l'ordre souhaité par le professeur au cours de l'année.
Le roman et la nouvelle au XIXème siècle : réalisme et naturalisme
La tragédie et la comédie au XVIIème siècle : le classicisme
La poésie du XIXème au XXème siècle : du romantisme au surréalisme
Genres et formes de l'argumentation : XVIIème et XVIIIème siècle
PROGRAMMES DE FRANÇAIS EN PREMIÈRE
Le programme de première vise à élargir chez les élèves la connaissance de la littérature et à en renforcer le goût.
Quatre objets d'étude communs à toutes les séries générales, traités dans l’ordre choisi par le professeur :
Le personnage de roman, du XVIIème siècle à nos jours
Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours
La question de l'Homme dans les genres de l'argumentation du XVIème à nos jours
Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIème siècle à nos jours
Deux objets d'étude spécifiques pour l'enseignement de littérature en Première L :
Vers un espace culturel européen : Renaissance et humanisme
Les réécritures, du XVIIème siècle jusqu'à nos jours
Pour plus d'informations, n'hésitez pas à consulter le site Eduscol.
Descriptif, mode d'emploi par Elisa Franzon le 2015-09-18
Le descriptif du baccalauréat
Il sert d’outil de travail pour l’élève et pour le professeur examinateur qui prépare l’interrogation orale du baccalauréat sur la base des indications contenues dans ce document.
Il rend compte du travail effectué en classe et en autonomie tout au long de l’année.
Toutes les lectures que le professeur fait en classe avec les élèves ou que le professeur demande aux élèves de faire en autonomie sont obligatoires, sauf mention contraire explicite (lecture conseillée, conseil de lecture). Cela signifie que l’élève aura à en rendre compte.
Cependant on distingue deux manières d’en rendre compte, qui correspondent à deux formes de lecture pratiquées et demandées :
L’élève devra en rendre compte sous la forme d’un exposé de 10 minutes qui répond à une question posée par l’examinateur.
L’élève devra rendre compte des lectures cursives dans l’entretien de 10 minutes qui suit l’exposé.
La plupart des lectures complémentaires mentionnées sur le descriptif du baccalauréat sont des lectures cursives. Ces lectures sont donc en majorité faites en autonomie et sont vérifiées et exploitées de différentes manières, laissées à l’appréciation de chaque professeur.
L’ensemble des lectures permet par ailleurs à l’élève d’acquérir une culture littéraire et des méthodes en vue de l’épreuve écrite.
Toutes les activités pratiquées en classe ou données à faire en autonomie à l’élève qui ont trait à l’histoire des arts (la lecture d’une œuvre picturale, l’analyse filmique, musicale, l’analyse d’une mise en scène théâtrale…) ou qui sont spécifiques à une démarche, une séquence (une sortie au musée …), ou une œuvre intégrale (l’exploration d’un thème, d’une démarche, d’un registre etc. sous la forme d’une question d’ensemble) sont d’autres activités complémentaires. L’élève devra en rendre compte dans l’entretien et il pourra les utiliser à l’écrit. Elles lui permettent de construire sa réflexion et de comprendre les démarches artistiques.
Le descriptif présente le travail effectué par séquence et explicite la problématique choisie pour chaque séquence. Cette problématique est le fil directeur de la réflexion engagée, qui ne peut être complète et comprise que si toutes les lectures et activités retiennent sérieusement l’attention des élèves. Aussi nous engageons vivement les élèves de Première à ne négliger aucune lecture ni aucune activité et à classer dans un classeur ou un porte-vue, par séquence, d’une part les lectures analytiques, d’autre part les lectures et documents complémentaires au fur et à mesure qu’ils sont abordés.
Enfin au cours de l’entretien oral l’examinateur peut tout à fait dialoguer avec l’élève sur une œuvre qui n’est pas mentionnée par le professeur, mais que l’élève signale avoir lue en plus des lectures exigées.
Exposition par David Legolvan le 2015-12-10
En passant dans les couloirs du lycée, vous avez pu croiser d'étranges panneaux avec d'étranges créatures où sont inscrits d'étranges textes.
C'est en effet une production des élèves de Seconde 12, réalisée après une sortie pédagogique à Milly-La-Forêt, sur le site du "Cyclop", autour d'un projet sur le développement durable.
Ce fut l'occasion pour toute la classe de se familiariser avec l'univers hétéroclite de Jean Tinguely -et de sa famille d'artistes-, d'entrer dans sa créature de ferraille et de béton, d'en saisir quelques parcelles en la photographiant.
Cette sortie s'est poursuivie dans un parc magnifique, à Bréau, où enseignants et élèves ont pu s'adonner aux plaisirs et aux frissons de "l'accrobranche", grâce à l'aimable invitation du propriétaire du château.
Les semaines suivantes, les élèves ont dû débrider leur imagination en s'inspirant de leurs clichés et d'un poème "Contre !" d'Henri Michaux, extrait de La nuit remue (1935), pour mettre en accord l'image et leur poème.
C'est à cette expérience que nous vous invitons : laissez-vous engloutir dans l'oeil du Cyclop.
D. Le Golvan
Liste de conseils de lecture pour les lycéens par Elisa Franzon le 2015-12-07
Veuillez trouver ci-joint une liste de conseils de lecture pour le lycée qui bien sûr n'est pas exhaustive.
Un an après Mireille Delmas-Marty et Rémi Brague (voir articles plus bas), l'académicien, ancien médecin et ministre de la santé Jean-François MATTEI s'est à son tour prêté à l'exercice de l'entretien distanciel dans la foulée de son exposé "Quand l'opposition aux faits médicaux et scientifiques devient déraisonnable" (texte intégral ici). Spectateurs "visio" privilégiés de la conférence prononcée à huis-clos le 15 mars 2021, quatre élèves PSP de Première ont ainsi adressé à Monsieur MATTEI dix questions-réponses écrites (échange intégral ici), dans le cadre de notre nouvelle candidature au concours "Graine d'Académie 2021" de l'Académie des Sciences Morales et Politiques.
Le lycée remercie chaleureusement Monsieur MATTEI pour le temps consacré et la clarté de ses réponses, ainsi que Marianne Tomi pour son interface comme toujours indispensable.
"Notre plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de savoir nous relever chaque fois que nous tombons"... Deux mois après les éliminatoires F1 du 27 janvier (voir article plus bas), c'est à Paris au lycée Erik Satie (14ème) samedi 3 avril 2021 que s'est tenue comme prévu la finale francilienne... à quelques heures de l'entrée en vigueur du nouveau confinement! Nos quatre qualifiés (Jules Borgetto, Valentin Grangier, Noane Hadrot et Anaïs Roger) ont à nouveau brillé et défendu avec la même force de conviction leur libre interprétation des mots de Confucius:
-Premier Prix (et 400€): Noane HADROT (Première 4)
-Troisième Prix (et 200€): Anaïs ROGER (Première 4)
Le lycée conserve donc son titre! Alexandre Foumangoye (voir autre article plus bas) avait lui-même remporté la dernière édition 2020 le 3 octobre. Les garçons de l'édition 2021 n'ont eux non plus pas démérité (quatrième place pour Valentin, cinquième pour Jules).
Noane doit défendre les couleurs de l'Ile-de-France lors de la finale nationale en mai.
Bravo à elles et eux, et tous avec Noane pour le titre national!
Vendredi nous sommes allés voir si tout allait bien et avons pu constater que les abeilles s'étaient bien adaptées. Nous les avons un peu nourries en prévision de la semaine de froid à venir... ensuite elles devraient se débrouiller toutes seules. Prochaine étape : installation dans une vraie ruche.
En photos quelques moments riches de cette rencontre:
A bientôt au mois de mai pour l'échange retour à Constance, du 11 au 20 mai 2020.
Du 15 au 24 mai, 14 élèves de secondes ont participé à la 43ème édition de l'échange avec le lycée Humboldt de Constance. Cette année aussi, le séjour fut placé sous le signe de la bonne humeur grâce à l'hospitalité et à la disponibilité de nos hôtes.
Merci à Sébastien, Chloé et Enora de nous faire partager leur récit de voyage et leurs impressions!
SEJOUR à CONSTANCE
Jours 1 et 2
Le mercredi 15 mai, nous sommes arrivés à Constance vers 17h et nous avons retrouvé nos correspondants. Le lendemain, nos partenaires d’échange nous ont accompagnés au lycée Humboldt. Nous avons ensuite rencontré un des professeurs de l’école, Monsieur Rieth, ainsi que le proviseur, Monsieur Kaz, qui nous ont présenté le système scolaire allemand. Les différences avec la France sont nombreuses, notamment pour les niveaux de classe. Par exemple, le collège et le lycée sont regroupés dans un même établissement. De plus, les élèves terminent leur journée plus tôt (15h maximum). Ils ont en revanche des vacances plus courtes. Dans leur école, ils ont la possibilité d’apprendre 4 langues: l’anglais, le latin, le français, l’italien.
Avant de partir à la découverte de la ville de Constance, nous avons fait un rallye au sein de l’établissement pour nous familiariser avec le lycée et mieux nous y repérer. Le lycée Humboldt est certes plus ramassé que le lycée François 1er, mais on a vite fait de s'y perdre. Premier bain linguistique: par équipes de deux ou trois, nous avons posé des questions - en allemand bien sûr - aux élèves et aux professeurs que nous rencontrions pour obtenir des informations et répondre ainsi au questionnaire.
Nous nous sommes ensuite rendus à pied dans le centre de Constance, qui n'est pas loin du lycée. Nous nous sommes transformés en guides touristiques et avons présenté à tour de rôle le monument sur lequel nous avions fait quelques recherches au préalable.
Monsieur Rieth nous a ensuite conduits au sommet de la cathédrale - 250 marches - et de là, nous pouvions jouir d'une vue à 360° sur Constance , le lac (der Bodensee en allemand) et ses alentours. Nous avons retrouvé nos correspondants à 13h pour déjeuner avant de prendre le bac (die Fähre) pour aller à l’église de Birnau. C’est une église baroque aux couleurs roses, et aux nombreux détails blancs, nacrés ou dorés.
Jour 3
Le matin, nous sommes allés en cours avec nos correspondants. En première heure, certains d’entre nous ont assisté à un cours de NwT (Naturwissenschaft und Technik), une matière qui s’apparente à la technologie. Ce jour-là, les correspondants qui avaient NwT devaient poursuivre la fabrication d' un robot. Ensuite, nous sommes allés en sport, au programme il y avait volley ball. Durant le cours de sport, les garçons et les filles sont séparés, il y a deux professeurs différents. Ensuite, comme certains des correspondants avaient un contrôle de mathématiques, nous avons changé de classe et nous nous sommes retrouvés dans un cours de littérature. Bien trop difficile pour nous, mais on a pu en revanche remarquer que les élèves participaient beaucoup et n'hésitaient pas à donner leur avis. L’après-midi, nous sommes allés au complexe sportif pour faire du canoë sur le Rhin. Nous étions en général 4 dans un bateau, il faisait très beau, ce fut un moment très agréable et très apprécié de tous.
Jours 4 et 5
Pendant le week-end, nous n’avons pas tous fait la même chose, nous étions dans nos familles d'accueil respectives. Certains sont allés à Stuttgart, la capitale du Land Bade-Wurtemberg pour visiter un musée d'art (die Staatsgalerie). D'autres sont restés à Constance et ont visité des musées dans les environs. Le dimanche, certains sont allés faire de l’accrobranche (der Kletterwald) tandis que d’autres ont visité l’île aux fleurs de Mainau (voir jour 8).
Jour 6
Lundi 20 mai, à 8h00, nous nous sommes retrouvés au port de Constance (der Hafen) pour prendre le "Katamaran" et aller à Friedrichshafen sité de l'autre côté du lac. C'est un bateau très rapide qui permet de rejoindre Friedrichshafen en 50 minutes. La ville est connue pour son musée consacré aux machines et aux dirigeables, le musée Zeppelin du nom du comte Zeppelin, l'inventeur du dirigeable (der Zeppelin). Les ballons dirigeables qui ont volé pendant une partie du 20ème siècle étaient entre autres fabriqués à Friedrichshafen. Le plus grand d’entre eux était le "Hindenburg". C'était le plus grand dirigeable commercial, il faisait 245 mètres de long et était affecté sur la ligne régulière Europe - Etats-Unis entre Friedrichshafen et New-York. Le problème avec les ballons dirigeables à l’époque était qu’ils volaient à l’hydrogène, qui est un gaz hautement inflammable. Un jour, il y a eu un accident. Le ballon dirigeable s’est embrasé en 30 secondes, mais il y a quand-même eu des survivants. A l'époque, un trajet en ballon dirigeable coûtait extrêmement cher, environ 7000€, seule un petite frange de la population y avait donc accès. Au printemps et en été, on aperçoit souvent des dirigeables dans le ciel de constance. C'est signe de beau temps. Voler en dirigeable, aujourd'hui, c'est possible! Si vous avez envie de changer de point de vue, embarquez sur le Zeppelin NT, la demi-heure vous en coûtera 250 euros. Après la visite du musée, nous avons eu quartier libre dans la petite ville de Friedrichshafen, puis avons repris le "Katamaran" pour rentrer à Constance et avons passé l'après-midi avec notre correspondant.
Jour 7
Aujourd'hui mardi, nous avons pris le flixbus avec nos correspondants pour aller à Fribourg-en-Brisgau (Freiburg im Breisgau) en passant par la Forêt Noire (der Schwarzwald). Nous sommes donc arrivés à la gare routière, puis nous nous sommes dirigés vers l’hôtel de ville où nous attendait notre guide pour la visite de la ville. Elle nous a expliqué l'origine et l'histoire de Fribourg, elle nous a raconté que Fribourg est une ville jumelée avec plusieurs villes étrangères comme en France Besançon. Fribourg a été et est toujours une ville universitaire, même si au départ l’enseignement était uniquement réservé aux garçons. A l'époque, on pouvait y faire des études de théologie, de philosophie etc… . Fribourg est également une ville très commerçante et très animée, notamment grâce à son marché quotidien situé autour de la cathédrale (das Münster). Beaucoup d'artisanat, notamment des jouets en bois, et aussi de nombreux producteurs locaux qui viennent vendre leurs produits en circuit court. Fribourg est une ville très agréable où coulent les "Bächle", ces petits ruisseaux, emblèmes de la ville, qui lui donnent de la fraîcheur en été, mais ce jour-là, il a plu toute la journée. Pas de chance. Après la visite de la ville et un moment de quartier libre, nous sommes retournés au flixbus pour rentrer à Constance, contents, mais fatigués par cette longue journée.
Jour 8
Ce mercredi, nous nous sommes rendus en bus sur l'île de Mainau, accessible grâce à un pont ou par bateau. Notre guide nous y attendait pour nous faire découvrir l'île, qui appartient à la famille royale de Suède, les Bernadotte. Nous avons commencé par la magnifique allée de séquoias. Ils ne sont pas très vieux. Aussi ils ne sont pas aussi gigantesques que ceux de Californie, mais ces séquoias sont tout de même très, très grands. La guide nous a ensuite emmenés sur le site du jardin thématique où les élèves d'un lycée horticole des environs laissent libre cours à leur inspiration et donnent corps tous les ans au thème imposé de l'année en faisant des compositions minérales et végétales. Cette année, le thème était le réchauffement de la planète. La nature devient art. Mais au-delà de l'oeuvre artistiqe, il est intéressant de voir comment ces élèves sont parvenus à faire passer leur message et à sensibliser les spectateurs que nous sommes. L'île de Mainau est appelée l'île aux fleurs (die Blumeninsel). Il y en a partout, elles sont plus belles les unes que les autres. Nous étions sans cesse en admiration devant de grands parterres de fleurs de toutes les couleurs, devant les escaliers italiens ou encore la serre aux papillons et aux plantes tropicales. C'est vraiment une île magnifique où l'on peut passer des heures sans se lasser.
Jour 9
Nous sommes allés en bus à l’université de Constance qui se situe sur les hauteurs de la ville à la lisière de la forêt. On y jouit d'une belle vue sur le lac de Constance. L'université de Constance a plusieurs particularités; Tout d'abord du point de vue architectural: la luminosité y est très importante. Le toit du hall principal par exemple est composé de nombreux polyèdres en verre multicolore si bien que lorsqu'il y a du soleil, les couleurs se projettent sur le sol en une multitude de petits points colorés. Une autre particularité est la crèche où les étudiants ainsi que le personnel de l’université peuvent déposer leur enfant le matin et le récupérer dans l'après-midi. Il y a effectivement de nombreux étudiants chercheurs allemands et étrangers, qui ont déjà une famille et qui apprécient cette opportunité. Enfin, la bibliothèque. Elle est immense, elle s'étend sur tout le sous-sol de l'université, mais elle reste très lumineuse car des puits de lumière en forme de gros hublots permettent à la lumière du jour de s'y engouffrer. Ce qui nous a frappés, c'est que la bibliothèque de l'université est ouverte 24h sur 24h, 7 jours sur 7. Les étudiants peuvent y avoir accès à tout moment et selon les dires de notre guide étudiante, il n'est pas rare de rencontrer des étudiants au beau milieu de la nuit. Dans cette grande université, qui compte plus de 10 000 étudiants, toutes les filières sont représentées, à l'exception de la médecine. Depuis plus d'une dizaine d'années, elle a acquis le statut d'Université d'excellence qui consacre un haut niveau de recherche scientifique.
A la fin de la visite, nos correspondants sont venus nous rejoindre et ensemble, nous avons organisé avec nos professeurs allemands et français un barbecue dans la forêt. C'était une façon bien agréable de passer du temps tous ensemble avant de nous dire au revoir car le lendemain, c'était déjà le retour en France, via Zürich cette fois-ci.
Nous avons passé 10 jours riches en expériences et découvertes linguistiques, culturelles, sportives dans un environnement naturel de toute beauté et espérons garder des relations avec nos correspondants et - pourquoi pas - poursuivre un jour nos études à l'Université de Constance.
"Le réchauffement climatique et la transition énergétique sont les deux grands défis auxquels notre civilisation doit faire face actuellement. Trouver des modèles plus soutenables de production et de consommation d’énergie n’est pas uniquement souhaitable mais nécessaire. Mais à quoi pourrait ressembler un monde sans voiture à essence ? Comment vivrait-on si l’urbanisme était repensé pour s’intégrer à la nature ? Va-t-on connaitre un exode urbain ? Demain, la vie de la société sera-t-elle plus décentralisée, organisée à un niveau local ?
Autant de questions que nous nous posons et auxquelles nous aimerions proposer une réponse. Et pour imaginer le futur, quoi de mieux que la littérature ? Partir du présent pour inventer notre vie de demain. C’est tout l’enjeu de ce concours de nouvelles, qui invite les participant·e·s à imaginer 2070, ouvrir la fenêtre, observer et mettre en mots un monde qui reste à construire."
Telle est la consigne du concours de nouvelles d'anticipation Maddyness-ENGIE 2021.
Héloïse GOETZ (Terminale 3 SEA) a ainsi soumis au jury ces VINGT-QUATRE HEURES DE LA VIE D'UN HOMME NON ESSENTIEL (suivre ce lien).
Bonne lecture!
Cent soixante-neuvième contribution PSP#Controverses: de quoi le giscardisme est-il le nom? Le décès de Valéry Giscard d'Estaing le 2 décembre 2020, à 94 ans, a invité analystes et politiques de toutes générations à se pencher sur un septennat unique - VGE fut battu par François Mitterrand en 1981, sept ans après avoir défait ce dernier contre toute attente dans ce qui demeure le score le plus serré d'un deuxième tour d'élection présidentielle - mais riche en innovations toujours d'actualité. Orléanisme du dernier quart du vingtième siècle, pour reprendre la thèse de René Rémond, le giscardisme n'est-il pas également, par certains aspects, le finalement pas si lointain parent du macronisme?
Jules MATHELOT (Première 6) rend ici compte de l'échange à distance sur ce sujet entre l'universitaire et historien Mathias Bernard, l'ancienne ministre Monique Pelletier et la sociologue Cégolène Frisque via trois tribunes publiées par Le Monde le 9 décembre 2020.
Les textes publiés dans cette rubrique s'inscrivent dans le cadre d'un travail pédagogique pluraliste en termes d'idées et sont dépourvus de toute orientation partisane