- VEUILLEZ PRENDRE CONNAISSANCE DES INFORMATIONS SUIVANTES -
- ACTUALITES
Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) : consultez la présentation vidéo (2 min) des locaux, la brochure de présentation des différentes filières du lycée et les différentes possibilités de logement (voir aussi la page hébergement).
Aide à l'orientation et au choix de spécialités : consultez les liens Orientation/CIO, présentation des spécialités ou spécialités pour une
Diaporama de la réunion du 13 mars 2021(cliquez sur l'image ci-dessus)
CPGE.
Coronavirus COVID-19: FOIRE AUX QUESTIONS (FAQ), mise à jour du 03/04/2021. et Fiche repère EPS COVID Mars 2021.En raison des conditions sanitaires actuelles, chaque élève devra apporter sa solution hydro alcoolique, son masque et ses lunettes de protection et sa blouse en coton pour les sciences expérimentales (PC, SVT). Le port du masque est obligatoire aux abords du lycée. Aussi les élèves et les étudiants doivent-ils le garder lorsqu'ils circulent entre la gare routière et l'entrée principale.
Roland Marchal (SciencesPo.-CERI) libéré! par Francois Rubellin le 2020-03-21
Roland Marchal vient d'être libéré ce samedi 21 mars 2020 par les autorités iraniennes après neuf mois de détention. Le lycée international François 1er s'associe à la joie de ses proches et du CERI-SciencesPo. Roland Marchal était venu au lycée le 6 octobre 2013 parler à nos élèves de la Corne de l'Afrique, la Somalie surtout, vingt ans après l'opération Restore Hope de l'ONU. Il faut maintenant souhaiter que sa compagne, la chercheuse franco-iranienne Fariba Abdelkhah, toujours détenue, connaisse le même sort. Pour elle, le combat continue.
Roland Marchal (SciencesPo.-CERI): F1 n'oublie pas par Francois Rubellin le 2019-11-13
Il y a six ans, le lycée international François 1er accueillait en ses murs, le 6 octobre 2013, Roland Marchal, prisonnier en Iran depuis de longs mois. Son intervention 1993-2013, vingt ans après « Restore Hope » : la Corne de l’Afrique, du chaos au renouveau ? suscita curiosité et engouement auprès de la centaine de lycéens qui l’entendirent ce jour parler de cette Afrique orientale dont il est le meilleur spécialiste. C’est en souvenir de cette rencontre que le lycée tient à témoigner sa sympathie à ses proches, au CERI et à SciencesPo., tout simplement.
John Keiger (Cambridge) jeudi 10 octobre 2019 par Francois Rubellin le 2019-10-09
Il y a cent ans était signé le très controversé traité de Versailles par, notamment, la France de Georges Clémenceau et le Royaume-Uni de David Lloyd George. A l'occasion de ce centenaire, l'ARCIF-Comité de jumelage de Fontainebleau accueille l'historien John Keiger, professeur au Department of Politics and International Studies, University of Cambridge:
1919: Clémenceau et Lloyd George au congrès de Versailles. Les conséquences pour l'Europe
jeudi 10 octobre 2019 à 20h00 dans le salon d'honneur de l'Hôtel de Ville de Fontainebleau. La conférence sera modérée par notre ami Christian Lequesne (SciencesPo.-CERI). Entrée libre!
C. Lequesne (SciencesPo.-CERI) jeudi 9 mai 2019 par Francois Rubellin le 2019-04-19
Il y a quarante ans avaient lieu, le 10 juin 1979, les premières élections européennes au suffrage universel direct. A l'occasion de la Journée de l'Europe du 9 mai et à l'approche des neuvièmes élections du 26 mai prochain, le lycée a l'honneur d'accueillir son indéfectible ami le professeur Christian Lequesne (SciencesPo.-CERI):
Les élections européennes et après: enjeux pour l'Europe future
jeudi 9 mai 2019 (13h30-15h20), salle A01, devant les TES2, 1ES1 et PSP. L'intervention sera suivie d'une interview de notre invité par deux élèves PSP et d'un échange avec la salle. Merci à Christian Lequesne (récent auteur d'Ethnographie du Quai d'Orsay) pour sa fidélité!
S. Balme (SciencesPo.-CERI) le 22/11 à l'INSEAD par Francois Rubellin le 2018-11-17
Cinq ans après une intervention au lycée le 3 avril 2013, Stéphanie BALME (SciencesPo.-CERI) revient à Fontainebleau jeudi 22 novembre 2018 à 20h15, dans le cadre cette fois du cycle des conférences de l'INSEAD. Ce deuxième rendez-vous de la programmation 2018-19 a pour objet:
La Chine: quarante ans de réformes et d'ouverture (1978-2018)? Leçons et perspectives
Il est vivement recommandé aux lycéens de François 1er toutes séries d'assister à cette rencontre.
A. Colosimo (SciencesPo.) vendredi 16 novembre par Francois Rubellin le 2018-11-16
Les élèves de PSP, TSED, TL1 et TS3 assisteront vendredi 16 novembre 2018 de 13h25 à 15h25 en A01 à l'intervention de Anastasia COLOSIMO (SciencesPo-école doctorale):
Les enjeux de la liberté d'expression en France en 2018
Cet événement s'inscrit dans le cadre des activités spécifiques PSP et sera l'occasion pour deux élèves de rendre compte de la communication et d'interviewer l'intervenante - accessoirement animatrice sur France Culture ("Les chemins de la philosophie"), chroniqueuse sur Paris Première ("Ca balance à Paris") et auteure de Les bûchers de la liberté (prix Elina & Louis Pauwels 2016) - pour mise en ligne de l'ensemble dans la sous-rubrique PSP#Papers.
Juliette Lequesne (SciencesPo.-LSE) le 10/11 par Francois Rubellin le 2018-11-05
Désormais étudiante à SciencesPo. en Double Master (MA/MSc) Affaires Européennes et Politiques Publiques avec la London School of Economics après quatre années au Canada à McGill University dans le cadre d'un Bachelor of Arts (Double Majeur Politique et Histoire), Juliette LEQUESNE rencontrera samedi 10 novembre 2018 à 11h25 en A01 les élèves de TES2, 1ère ES-L SEA-SED et PSP... occasion également de retrouvailles avec un lycée qu'elle quitta bachelière série L SEA TB en 2014!
20 juin - Consultation citoyenne sur l'Europe! par Francois Rubellin le 2018-06-14
Mercredi 20 juin 2018 à 19h30, au Salon d'Honneur de l'Hôtel de Ville de Fontainebleau, aura lieu la première
Consultation citoyenne sur l'Europeen présence de Jean-Baptiste LEMOYNE, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Europe et des Affaires Etrangères,
Frédéric VALLETOUX, Maire de Fontainebleau,
et Christian LEQUESNE (SciencesPo.-CERI), modération
Cette rencontre est ouverte à tous (suivre ce lien). Futurs électeurs de Seconde, Première, Terminale, venez-y nombreux!
Enrico Letta jeudi 7 juin 20h à l'INSEAD! par Francois Rubellin le 2018-06-03
Enrico LETTA, Président du Conseil italien en 2013-2014, actuel Doyen de PSIA (Ecole des Affaires Internationales de Sciences Po) et directeur de l'Institut Jacques Delors, débattra avec Christian LEQUESNE (SciencesPo.-CERI) et Douglas WEBBER (INSEAD) jeudi 7 juin à 20h à l'INSEAD autour et à l'occasion de la sortie de son ouvrage:
Faire l'Europe dans un monde de brutes
Il est vivement recommandé aux lycéens de François 1er d'assister à cette rencontre-événement (présentation en suivant le présent lien) organisée à l'initiative de l'ARCIF-Comité de Jumelage de Fontainebleau.
Ali Issa (SciencesPo.-CERI) mercredi 14 mars par Francois Rubellin le 2018-03-06
Les élèves de PSP assisteront mercredi 14 mars 2018 de 13h25 à 15h00 en salle D04 à l'intervention de Ali ISSA (SciencesPo.-CERI):
L'invention du Levant contemporain
Cet événement ouvert à tous s'inscrit dans le cadre des activités spécifiques PSP et sera l'occasion pour un élève de rendre compte de la communication de l'intervenant pour mise en ligne dans la sous-rubrique PSP#Papers.
Un an après Mireille Delmas-Marty et Rémi Brague (voir articles plus bas), l'académicien, ancien médecin et ministre de la santé Jean-François MATTEI s'est à son tour prêté à l'exercice de l'entretien distanciel dans la foulée de son exposé "Quand l'opposition aux faits médicaux et scientifiques devient déraisonnable" (texte intégral ici). Spectateurs "visio" privilégiés de la conférence prononcée à huis-clos le 15 mars 2021, quatre élèves PSP de Première ont ainsi adressé à Monsieur MATTEI dix questions-réponses écrites (échange intégral ici), dans le cadre de notre nouvelle candidature au concours "Graine d'Académie 2021" de l'Académie des Sciences Morales et Politiques.
Le lycée remercie chaleureusement Monsieur MATTEI pour le temps consacré et la clarté de ses réponses, ainsi que Marianne Tomi pour son interface comme toujours indispensable.
"Notre plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de savoir nous relever chaque fois que nous tombons"... Deux mois après les éliminatoires F1 du 27 janvier (voir article plus bas), c'est à Paris au lycée Erik Satie (14ème) samedi 3 avril 2021 que s'est tenue comme prévu la finale francilienne... à quelques heures de l'entrée en vigueur du nouveau confinement! Nos quatre qualifiés (Jules Borgetto, Valentin Grangier, Noane Hadrot et Anaïs Roger) ont à nouveau brillé et défendu avec la même force de conviction leur libre interprétation des mots de Confucius:
-Premier Prix (et 400€): Noane HADROT (Première 4)
-Troisième Prix (et 200€): Anaïs ROGER (Première 4)
Le lycée conserve donc son titre! Alexandre Foumangoye (voir autre article plus bas) avait lui-même remporté la dernière édition 2020 le 3 octobre. Les garçons de l'édition 2021 n'ont eux non plus pas démérité (quatrième place pour Valentin, cinquième pour Jules).
Noane doit défendre les couleurs de l'Ile-de-France lors de la finale nationale en mai.
Bravo à elles et eux, et tous avec Noane pour le titre national!
Vendredi nous sommes allés voir si tout allait bien et avons pu constater que les abeilles s'étaient bien adaptées. Nous les avons un peu nourries en prévision de la semaine de froid à venir... ensuite elles devraient se débrouiller toutes seules. Prochaine étape : installation dans une vraie ruche.
En photos quelques moments riches de cette rencontre:
A bientôt au mois de mai pour l'échange retour à Constance, du 11 au 20 mai 2020.
Du 15 au 24 mai, 14 élèves de secondes ont participé à la 43ème édition de l'échange avec le lycée Humboldt de Constance. Cette année aussi, le séjour fut placé sous le signe de la bonne humeur grâce à l'hospitalité et à la disponibilité de nos hôtes.
Merci à Sébastien, Chloé et Enora de nous faire partager leur récit de voyage et leurs impressions!
SEJOUR à CONSTANCE
Jours 1 et 2
Le mercredi 15 mai, nous sommes arrivés à Constance vers 17h et nous avons retrouvé nos correspondants. Le lendemain, nos partenaires d’échange nous ont accompagnés au lycée Humboldt. Nous avons ensuite rencontré un des professeurs de l’école, Monsieur Rieth, ainsi que le proviseur, Monsieur Kaz, qui nous ont présenté le système scolaire allemand. Les différences avec la France sont nombreuses, notamment pour les niveaux de classe. Par exemple, le collège et le lycée sont regroupés dans un même établissement. De plus, les élèves terminent leur journée plus tôt (15h maximum). Ils ont en revanche des vacances plus courtes. Dans leur école, ils ont la possibilité d’apprendre 4 langues: l’anglais, le latin, le français, l’italien.
Avant de partir à la découverte de la ville de Constance, nous avons fait un rallye au sein de l’établissement pour nous familiariser avec le lycée et mieux nous y repérer. Le lycée Humboldt est certes plus ramassé que le lycée François 1er, mais on a vite fait de s'y perdre. Premier bain linguistique: par équipes de deux ou trois, nous avons posé des questions - en allemand bien sûr - aux élèves et aux professeurs que nous rencontrions pour obtenir des informations et répondre ainsi au questionnaire.
Nous nous sommes ensuite rendus à pied dans le centre de Constance, qui n'est pas loin du lycée. Nous nous sommes transformés en guides touristiques et avons présenté à tour de rôle le monument sur lequel nous avions fait quelques recherches au préalable.
Monsieur Rieth nous a ensuite conduits au sommet de la cathédrale - 250 marches - et de là, nous pouvions jouir d'une vue à 360° sur Constance , le lac (der Bodensee en allemand) et ses alentours. Nous avons retrouvé nos correspondants à 13h pour déjeuner avant de prendre le bac (die Fähre) pour aller à l’église de Birnau. C’est une église baroque aux couleurs roses, et aux nombreux détails blancs, nacrés ou dorés.
Jour 3
Le matin, nous sommes allés en cours avec nos correspondants. En première heure, certains d’entre nous ont assisté à un cours de NwT (Naturwissenschaft und Technik), une matière qui s’apparente à la technologie. Ce jour-là, les correspondants qui avaient NwT devaient poursuivre la fabrication d' un robot. Ensuite, nous sommes allés en sport, au programme il y avait volley ball. Durant le cours de sport, les garçons et les filles sont séparés, il y a deux professeurs différents. Ensuite, comme certains des correspondants avaient un contrôle de mathématiques, nous avons changé de classe et nous nous sommes retrouvés dans un cours de littérature. Bien trop difficile pour nous, mais on a pu en revanche remarquer que les élèves participaient beaucoup et n'hésitaient pas à donner leur avis. L’après-midi, nous sommes allés au complexe sportif pour faire du canoë sur le Rhin. Nous étions en général 4 dans un bateau, il faisait très beau, ce fut un moment très agréable et très apprécié de tous.
Jours 4 et 5
Pendant le week-end, nous n’avons pas tous fait la même chose, nous étions dans nos familles d'accueil respectives. Certains sont allés à Stuttgart, la capitale du Land Bade-Wurtemberg pour visiter un musée d'art (die Staatsgalerie). D'autres sont restés à Constance et ont visité des musées dans les environs. Le dimanche, certains sont allés faire de l’accrobranche (der Kletterwald) tandis que d’autres ont visité l’île aux fleurs de Mainau (voir jour 8).
Jour 6
Lundi 20 mai, à 8h00, nous nous sommes retrouvés au port de Constance (der Hafen) pour prendre le "Katamaran" et aller à Friedrichshafen sité de l'autre côté du lac. C'est un bateau très rapide qui permet de rejoindre Friedrichshafen en 50 minutes. La ville est connue pour son musée consacré aux machines et aux dirigeables, le musée Zeppelin du nom du comte Zeppelin, l'inventeur du dirigeable (der Zeppelin). Les ballons dirigeables qui ont volé pendant une partie du 20ème siècle étaient entre autres fabriqués à Friedrichshafen. Le plus grand d’entre eux était le "Hindenburg". C'était le plus grand dirigeable commercial, il faisait 245 mètres de long et était affecté sur la ligne régulière Europe - Etats-Unis entre Friedrichshafen et New-York. Le problème avec les ballons dirigeables à l’époque était qu’ils volaient à l’hydrogène, qui est un gaz hautement inflammable. Un jour, il y a eu un accident. Le ballon dirigeable s’est embrasé en 30 secondes, mais il y a quand-même eu des survivants. A l'époque, un trajet en ballon dirigeable coûtait extrêmement cher, environ 7000€, seule un petite frange de la population y avait donc accès. Au printemps et en été, on aperçoit souvent des dirigeables dans le ciel de constance. C'est signe de beau temps. Voler en dirigeable, aujourd'hui, c'est possible! Si vous avez envie de changer de point de vue, embarquez sur le Zeppelin NT, la demi-heure vous en coûtera 250 euros. Après la visite du musée, nous avons eu quartier libre dans la petite ville de Friedrichshafen, puis avons repris le "Katamaran" pour rentrer à Constance et avons passé l'après-midi avec notre correspondant.
Jour 7
Aujourd'hui mardi, nous avons pris le flixbus avec nos correspondants pour aller à Fribourg-en-Brisgau (Freiburg im Breisgau) en passant par la Forêt Noire (der Schwarzwald). Nous sommes donc arrivés à la gare routière, puis nous nous sommes dirigés vers l’hôtel de ville où nous attendait notre guide pour la visite de la ville. Elle nous a expliqué l'origine et l'histoire de Fribourg, elle nous a raconté que Fribourg est une ville jumelée avec plusieurs villes étrangères comme en France Besançon. Fribourg a été et est toujours une ville universitaire, même si au départ l’enseignement était uniquement réservé aux garçons. A l'époque, on pouvait y faire des études de théologie, de philosophie etc… . Fribourg est également une ville très commerçante et très animée, notamment grâce à son marché quotidien situé autour de la cathédrale (das Münster). Beaucoup d'artisanat, notamment des jouets en bois, et aussi de nombreux producteurs locaux qui viennent vendre leurs produits en circuit court. Fribourg est une ville très agréable où coulent les "Bächle", ces petits ruisseaux, emblèmes de la ville, qui lui donnent de la fraîcheur en été, mais ce jour-là, il a plu toute la journée. Pas de chance. Après la visite de la ville et un moment de quartier libre, nous sommes retournés au flixbus pour rentrer à Constance, contents, mais fatigués par cette longue journée.
Jour 8
Ce mercredi, nous nous sommes rendus en bus sur l'île de Mainau, accessible grâce à un pont ou par bateau. Notre guide nous y attendait pour nous faire découvrir l'île, qui appartient à la famille royale de Suède, les Bernadotte. Nous avons commencé par la magnifique allée de séquoias. Ils ne sont pas très vieux. Aussi ils ne sont pas aussi gigantesques que ceux de Californie, mais ces séquoias sont tout de même très, très grands. La guide nous a ensuite emmenés sur le site du jardin thématique où les élèves d'un lycée horticole des environs laissent libre cours à leur inspiration et donnent corps tous les ans au thème imposé de l'année en faisant des compositions minérales et végétales. Cette année, le thème était le réchauffement de la planète. La nature devient art. Mais au-delà de l'oeuvre artistiqe, il est intéressant de voir comment ces élèves sont parvenus à faire passer leur message et à sensibliser les spectateurs que nous sommes. L'île de Mainau est appelée l'île aux fleurs (die Blumeninsel). Il y en a partout, elles sont plus belles les unes que les autres. Nous étions sans cesse en admiration devant de grands parterres de fleurs de toutes les couleurs, devant les escaliers italiens ou encore la serre aux papillons et aux plantes tropicales. C'est vraiment une île magnifique où l'on peut passer des heures sans se lasser.
Jour 9
Nous sommes allés en bus à l’université de Constance qui se situe sur les hauteurs de la ville à la lisière de la forêt. On y jouit d'une belle vue sur le lac de Constance. L'université de Constance a plusieurs particularités; Tout d'abord du point de vue architectural: la luminosité y est très importante. Le toit du hall principal par exemple est composé de nombreux polyèdres en verre multicolore si bien que lorsqu'il y a du soleil, les couleurs se projettent sur le sol en une multitude de petits points colorés. Une autre particularité est la crèche où les étudiants ainsi que le personnel de l’université peuvent déposer leur enfant le matin et le récupérer dans l'après-midi. Il y a effectivement de nombreux étudiants chercheurs allemands et étrangers, qui ont déjà une famille et qui apprécient cette opportunité. Enfin, la bibliothèque. Elle est immense, elle s'étend sur tout le sous-sol de l'université, mais elle reste très lumineuse car des puits de lumière en forme de gros hublots permettent à la lumière du jour de s'y engouffrer. Ce qui nous a frappés, c'est que la bibliothèque de l'université est ouverte 24h sur 24h, 7 jours sur 7. Les étudiants peuvent y avoir accès à tout moment et selon les dires de notre guide étudiante, il n'est pas rare de rencontrer des étudiants au beau milieu de la nuit. Dans cette grande université, qui compte plus de 10 000 étudiants, toutes les filières sont représentées, à l'exception de la médecine. Depuis plus d'une dizaine d'années, elle a acquis le statut d'Université d'excellence qui consacre un haut niveau de recherche scientifique.
A la fin de la visite, nos correspondants sont venus nous rejoindre et ensemble, nous avons organisé avec nos professeurs allemands et français un barbecue dans la forêt. C'était une façon bien agréable de passer du temps tous ensemble avant de nous dire au revoir car le lendemain, c'était déjà le retour en France, via Zürich cette fois-ci.
Nous avons passé 10 jours riches en expériences et découvertes linguistiques, culturelles, sportives dans un environnement naturel de toute beauté et espérons garder des relations avec nos correspondants et - pourquoi pas - poursuivre un jour nos études à l'Université de Constance.
"Le réchauffement climatique et la transition énergétique sont les deux grands défis auxquels notre civilisation doit faire face actuellement. Trouver des modèles plus soutenables de production et de consommation d’énergie n’est pas uniquement souhaitable mais nécessaire. Mais à quoi pourrait ressembler un monde sans voiture à essence ? Comment vivrait-on si l’urbanisme était repensé pour s’intégrer à la nature ? Va-t-on connaitre un exode urbain ? Demain, la vie de la société sera-t-elle plus décentralisée, organisée à un niveau local ?
Autant de questions que nous nous posons et auxquelles nous aimerions proposer une réponse. Et pour imaginer le futur, quoi de mieux que la littérature ? Partir du présent pour inventer notre vie de demain. C’est tout l’enjeu de ce concours de nouvelles, qui invite les participant·e·s à imaginer 2070, ouvrir la fenêtre, observer et mettre en mots un monde qui reste à construire."
Telle est la consigne du concours de nouvelles d'anticipation Maddyness-ENGIE 2021.
Héloïse GOETZ (Terminale 3 SEA) a ainsi soumis au jury ces VINGT-QUATRE HEURES DE LA VIE D'UN HOMME NON ESSENTIEL (suivre ce lien).
Bonne lecture!
Cent soixante-neuvième contribution PSP#Controverses: de quoi le giscardisme est-il le nom? Le décès de Valéry Giscard d'Estaing le 2 décembre 2020, à 94 ans, a invité analystes et politiques de toutes générations à se pencher sur un septennat unique - VGE fut battu par François Mitterrand en 1981, sept ans après avoir défait ce dernier contre toute attente dans ce qui demeure le score le plus serré d'un deuxième tour d'élection présidentielle - mais riche en innovations toujours d'actualité. Orléanisme du dernier quart du vingtième siècle, pour reprendre la thèse de René Rémond, le giscardisme n'est-il pas également, par certains aspects, le finalement pas si lointain parent du macronisme?
Jules MATHELOT (Première 6) rend ici compte de l'échange à distance sur ce sujet entre l'universitaire et historien Mathias Bernard, l'ancienne ministre Monique Pelletier et la sociologue Cégolène Frisque via trois tribunes publiées par Le Monde le 9 décembre 2020.
Les textes publiés dans cette rubrique s'inscrivent dans le cadre d'un travail pédagogique pluraliste en termes d'idées et sont dépourvus de toute orientation partisane