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- ACTUALITES
Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) : consultez la présentation vidéo (2 min) des locaux, la brochure de présentation des différentes filières du lycée et les différentes possibilités de logement (voir aussi la page hébergement).
Aide à l'orientation et au choix de spécialités : consultez les liens Orientation/CIO, présentation des spécialités ou spécialités pour une
Diaporama de la réunion du 13 mars 2021(cliquez sur l'image ci-dessus)
CPGE.
Coronavirus COVID-19: FOIRE AUX QUESTIONS (FAQ), mise à jour du 03/04/2021. et Fiche repère EPS COVID Mars 2021.En raison des conditions sanitaires actuelles, chaque élève devra apporter sa solution hydro alcoolique, son masque et ses lunettes de protection et sa blouse en coton pour les sciences expérimentales (PC, SVT). Le port du masque est obligatoire aux abords du lycée. Aussi les élèves et les étudiants doivent-ils le garder lorsqu'ils circulent entre la gare routière et l'entrée principale.
L'Ordonnance XIII par Francois Rubellin le 2021-02-04
L’équipe de L’Ordonnance vous souhaite ses meilleurs voeux pour l’année 2021 ! Pour bien commencer l’année, nous vous proposons un numéro plus « classique » scindé en plusieurs rubriques permettant de dresser un bilan de l’année passée qui fut pour tous riche en émotions… Cette crise sanitaire liée à la Covid-19 qui a bouleversé 2020 et qui continue d’avoir des répercussions en ce début 2021 ne laissera personne indemne, cela est une certitude. Cependant, essayons de tirer le meilleur de cette période. Pour cela, une activité sportive et culturelle est plus que nécessaire. Nous vous avons donc proposé des idées d’activités faisables en ce moment. Vous trouverez également les dates importantes à retenir pour ces prochains mois – que ce soit au lycée ou pour vos études. Pour essayer d’apporter un peu de fraîcheur, voici le nouveau numéro (XIII!) du journal du lycée (suivre ce lien) ! Nous remercions tous les auteurs et co-auteurs qui nous permettent de vous proposer une édition variée. Entre légendes disparues, évènements marquants, écologie, sport, cinéma, découverte de métiers… nous vous souhaitons une très agréable lecture !
Aurore Moreno, rédactrice en chef
L'Ordonnance XII par Francois Rubellin le 2020-12-02
Clara Thierry, tous droits réservés
De retour!
Plus que jamais, la liberté d’expression et la notion de laïcité se retrouvent au coeur des débats. En effet depuis les attentats de Charlie Hebdo en 2015, et dernièrement l’assassinat de Samuel Paty le 16 octobre 2020, un grand nombre de Français s’interroge sur la laïcité « à la française » (p. 9-11). Ce débat, tout d’abord français, est cependant devenu une discussion à l’échelle internationale (p. 12-14). Par ailleurs, la liberté d’expression garantit à toutes et tous le droit d’exprimer ce que l’on pense. L’Ordonnance XII (suivre ce lien), journal collectif, défend cette liberté et offre la possibilité aux élèves de s’exprimer, peu importe leurs avis.
Aurore Moreno, rédactrice en chef
L'Ordonnance HS - Graine d'Académie 2020! par Francois Rubellin le 2020-06-03
Acceptée en janvier par l'Académie des Sciences Morales et Politiques, la candidature de neuf élèves de Première PSP au prestigieux concours lycéen et étudiant "Graine d'Académie" (thème 2020: le pouvoir) s'est matérialisée sous la forme d'un très riche et varié numéro Hors-Série de L'Ordonnance, le mensuel du lycée, consacré à la liberté d'expression, à l'occasion des cinq ans des attentats contre Charlie-Hebdo:
2015-2020, la liberté d'expression cinq ans après "Charlie": pouvoir des mots, pouvoir des images, pouvoir des idées et des convictions, comment les concilier dans un monde et un siècle de tous les possibles?
Au sommaire de ce cahier spécial, entretiens avec les académicien-ne-s Mireille Delmas-Marty et Rémi Brague, controverses, sondage, caricatures, montages... et invitation finale adressée à chacun-e: qu'est-ce, pour toi, que la liberté d'expression? Exprimez-vous, car cette liberté, comme toutes les libertés, ne mourra que si on ne la fait pas vivre!
Bonne lecture!
L'Ordonnance XI par Francois Rubellin le 2020-04-07
Introspection sanitaireLa crise sans précédent que nous vivons (la pire jamais connue depuis la création de l’ONU, selon Antonio Guterres, son secrétaire général) nous amène tous à repenser non seulement notre société, nos valeurs, notre mode de vie, mais bel et bien nous-mêmes. Cinq, six semaines de confinement nous conduisent à nous interroger sur la vaillance, l’autonomie, la résilience (mot à la mode s’il en est) dechacun. Le Covid-19 (ou la Covid-19, devrait-on plutôt dire) doit être pour nous le moyen, la chance, d’évoluer.
Évoluer, encore, toujours, c’est ce qui a pu sauver l’espèce humaine depuis les milliers d’années qu’elle habite cette planète. Tirer les leçons, en revanche, on a vu par le passé que la chose n’était pas toujours aisée. Qui sait si les baisses des taux de pollution enregistrées seront encore les mêmes après la pandémie ? Si les poissons revenus à Venise y resteront ? N’est-ce pas là pour nous l’occasion de reformuler notre modèle capitaliste et globalisé effréné, qu’un virus a réussi à faire flancher ?
Le bond du taux des violences conjugales et probablement des violences au sein d’un foyer pendant le confinement ne fournissent-ils pas le déclic nécessaire pour prendre de véritables mesures au lendemain de celui-ci ?
Il y a ici naturellement matière à réflexion, car l’après-Covid-19 finira bien par arriver, et est sans doute déjà dans les tuyaux. Penser l’après-coronavirus peut paraître présomptueux, mais à toute pandémie il y a bien pic de cas, puis descente du nombre d’infectés, de morts, pour finalement retourner à la normale. Quelle normale ? L’avenir nous le dira. En attendant, restez chez vous. On ne vous le répétera jamais assez, et tant pis si cela tourne pour vous à l’overdose, restez chez vous.
Sur ce, histoire de se détendre un petit peu, rien ou presque dans cette édition, à part l’éditorial, ne rappellera le coronavirus. En effet, ce onzième numéro confiné vous invite à découvrir, au fil de ses pages, deux interviews exclusives, et des articles plus traditionnels (des invitations à découvrir notre patrimoine, un konditorei, et une série Netflix), sans oublier, bien sûr, notre supplément sportif. Bonne lecture et à bientôt, en « présentiel » (quelle novlangue immonde quand même) on l’espère.
LR
L'Ordonnance X par Francois Rubellin le 2020-02-28
L'anniversaire de l'Ordonnance
On ne s’énervera pas aujourd’hui sur les aléas actuels de la liberté d’expression, les adorateurs ou les haïsseurs de Greta T. ou le Black Friday. Ce dixième numéro fête l’anniversaire de L’Ordonnance, votre journal lycéen. Pour fêter cela, on a mis les bouchées doubles voire triples puisque nous atteignons les seize pages ! Dans ces seize pages, vous pourrez lire les interviews des cinq candidats à la mairie de Fontainebleau (et cette centralisation vous évitera donc de devoir analyser les plaquettes des uns des autres). On y trouvera aussi un appel à changer le cinéma, un autre à contribuer à Wikipédia et les trois derniers conseils d’Envie d’action pour sauver la planète. Sans oublier, bien sûr, notre supplément sport.
Cet anniversaire est aussi l’occasion de se questionner sur le devenir de L’Ordonnance, qui ne compte parmi ses membres que des élèves de Terminale, et qui a fortiori ne seront plus là l’an prochain. C’est un travail qui demande certes du temps de la motivation, et, plus important, de la régularité, mais une fois l’équipe de rédacteurs et de rédactrices solidement constituée, on arrive à tenir le rythme d’un numéro par mois. C’est d’ailleurs assez satisfaisant de tenir dans ses mains ou de voir en ligne le fruit de ses efforts, vous verrez. Ami.e.s de Première et de Seconde, n’hésitez donc pas à nous contacter (assez actifs sur Instagram que nous sommes) !
LR
L'Ordonnance IX par Francois Rubellin le 2020-01-28
Charlie Ordo
Triste anniversaire que celui que le mois de janvier 2020 a connu. Cinq ans plus tôt, le 7 janvier 2015, les locaux de la rédaction du journal Charlie Hebdo, hebdomadaire satirique emblématique de la liberté d’expression et du paysage journalistique français, ont été investis par des terroristes qui y ont abattu douze personnes. Charb, Cabu, Wolinski, Tignous et Honoré, dessinateurs mythiques de Charlie étaient parmi ces douze. Avec eux, Elsa Cayat, Franck Brinsolaro, Frédéric Boisseau, Bernard Marris, Mustapha Ourrad, Michel Renaud, et Ahmed Merabet. Correcteurs, invités, chroniqueurs, employés ou policiers, ils sont tombés sous les coups de la barbarie.
Les jours qui ont suivi ont vu se perpétrer un second attentat, dans un hyper casher, mais aussi et surtout une déferlante « Je suis Charlie », que semblent avoir oublié un peu trop de polémistes, politiques ou internautes aujourd’hui. La peur a pris le pas, la haine de son prochain a annihilé les sentiments que ce prochain pouvait spontanément nous inspirer dans les marches blanches mémorielles, et la méfiance règne. On ne peut plus voir ou entendre un journal télévisé sans s’entendre rabâcher les tristesses du monde. On ne peut plus lire des titres de journaux sans se dire que « c’aurait pu être nous ». On associe telle ou telle actualité avec telle ou telle représentation que l’on a du monde. Certains savent en rire, d’autres non. Les seconds peuvent lâchement attaquer et tuer les premiers, mais, et c’est là toute la perversité de la chose, peuvent également agir sous couvert d’un militantisme contre lequel on ne pourrait rien, et tuer ce que les premiers incarnaient, la liberté d’expression.
C’est parce que nous croyons que celle-ci n’est pas tout à fait enterrée et pour montrer que l’oubli n’a pas pris le dessus, que le numéro de janvier de L’Ordonnance est renommé Charlie Ordo et qu’y cohabitent des caricatures et des articles plus « traditionnels ». Ainsi, nos dessinateurs ont-ils préparé des salves de caricatures d’actualités nationales ou lycéennes, que vous retrouverez non loin d’un hommage au célébrissime « Beauf » de Cabu et au Petit traité d’intolérance de Charb. En plus de quoi y aura-t-il des conseils d’Envie d’Action, une interview et une chronique culturelle. Bref, de quoi vous régaler à la lecture de ce neuvième numéro !
Et bonne année au fait.
LR
L'Ordonnance VIII par Francois Rubellin le 2020-01-03
Gretacharnement
Le magazine Time a récemment élu Greta Thunberg personnalité de l’année 2019. Aussitôt, Internet et plus particulièrement la Twittosphère se sont enflammés contre la jeune fille, s’en prenant à elle des manières les plus abjectes, l’attaquant sur son physique, sa maladie, etc. Du côté des pro-Greta, on accuse tous les antis d’être des beaufs, blancs, mâles de plus de cinquante ans, frustrés de voir qu’une jeune Suédoise est plus connue qu’eux. Du coup, voilà les deux partis s’abaissant à s’insulter les uns les autres, exagérant tout à l’envi, rappelant notamment que Hitler, en 1938 ou Staline en 1939 avaient été élus personnalité de l’année, mais que l’avaient également été le Mahatma Gandhi et MLK…
C'est assez désolant. Le fait que les gens s’écharpent à propos d’une personne qui, qu’on le veuille ou non, a marqué l’année (comme en leur temps les susnommés) est le témoignage de notre incroyable capacité à se focaliser sur l’arbre qui cache la forêt. Je n’ai guère de sympathie pour notre congénère Greta - bien qu'ancienne élève de notre partenaire de Stockholm Franska Skolan - mais cela n’a aucune importance ! Il ne s’agit pas de faire l’unanimité sur ce qu’elle est, mais sur ce qu’elle défend. Alors que la planète part en vrille, on se concentre, on s’acharne, pour la défendre ou pour l’enfoncer, sur Greta Thunberg. Tout cela n’a guère de sens. Réagissons et comptons sur l’esprit de Noël - ou du nouvel an - pour donner un peu de raison à ceux qui en ont besoin.
Quant à notre menu de fêtes, il est varié lui aussi ! Attendez-vous à de la science, une visite insolité, une adresse bien pratique, des conseils écolos, ou encore du cinéma, une chronique économique et même un petit jeu ! Si c'est pas merveilleux... Bonne lecture de ce huitième numéro !
LRL'Ordonnance VII par Francois Rubellin le 2019-12-01
Blague FridayComme tout un chacun ou presque, et plus particulièrement en cette période de Noël propice à l’achat d’un peu tout, il m’arrive de me rendre sur des plateformes de vente en ligne (une en particulier commençant par ama et se terminant par zon)0. Or donc, depuis le 22 novembre, voire avant, mes yeux ont été attaqués par des couleurs agressantes, des slogans idiots et des produits l’étant tout autant (qui d'un echo, qui d’une Alexa...). Le Black Friday, qui métastase – quoique métastaser implique une stagnation, or la chose est loin de stagner, aussi dirons nous qu’il pullule – depuis cinq ans en France était omniprésent cette semaine. Sur la rue Grande de Fontainebleau, un commerce sur deux (allez, trois) affichait un sticker souvent moche indiquant une super promo. N’allez pas voir chez moi un antiaméricanisme primaire, car je suis loin de détester l’oncle Sam.
Au demeurant, alors que nos plages sont chaque jour un peu plus polluées par nos déchets (voir notre chronique Envie d’action), et que l’ubérisation de la société, dont traitent Ken Loach dans son dernier film Sorry we missed you (voir la critique d’Astrid) et son pendant français Robert Guédiguian dans Gloria Mundi, sorti mercredi, menace le monde du travail, il serait peut-être bon (ou aurait été bon, le Black Friday étant terminé) de réfléchir avant de cliquer sur ajouter au panier, puis commander. Pensez-y ce lundi 2 décembre pour la mascarade du Cyber Monday, autre vaste blague commerciale.
Heureusement que la culture est là pour nous mettre du baume au cœur, avec un article du grand week-end musical autour de Tchaïkovski à Paris ce week-end, le compte-rendu de la rencontre, animée par MM. Da Silva et Fortin, d'élèves du lycée avec le chanteur HK et enfin l'interview de Sophie Morisse, une artiste exposant actuellement à Fontainebleau. Vous trouverez d'ailleurs cette interview dans une nouvelle rubrique, Les Rencontres de l'Ordonnance, aux côtés d'une rencontre avec les Gilets Jaunes du Rond-Point de l'Obélisque. Bonne lecture de ce septième numéro!
LR
L'Ordonnance VI par Francois Rubellin le 2019-10-25
Tout en contrastes!
Bonjour lectrice, bonjour lecteur, et bienvenue dans le sixième numéro (eh oui déjà, le temps passe vite) de L'Ordonnance. Un numéro tout en contrastes puisque nous évoquons la mémoire de la Seconde Guerre mondiale à Fontainebleau et consacrons trois pages de débat sur le film Joker, des chroniques aux sujets bien différents, un poème et notre supplément sportif que je vous laisse le soin de découvrir.
Bon, quant à notre traditionnel édit ou ordonnance, nous arrivons bien sûr à celui de 1685, soit au plus fameux quoiqu'au plus douloureux dans la mémoire collective, l'Édit de Fontainebleau proprement dit, qui révoque celui de Nantes signé en 1598. Ainsi, les guerres de religion vont reprendre et mettre fin à la paix relative qui avait été mise en place par Henri IV. Louis XIV est loin d'avoir tout bon...
L'Ordonnance V par Francois Rubellin le 2019-09-28
De retour!Bonjour lectrice, bonjour lecteur. Avec l’année scolaire qui débute, c’est la fin d’une histoire et le commencement d’une autre. Après près d’un quart de siècle ans de bons et loyaux (?) services, les filières L, ES, et S tirent leur révérence, au profit des spés et des oraux. Qu’arrivera-t-il à nos camarades de Seconde et de Première, seul l’avenir saura nous le dire. Ce dont on est sûr à l’inverse, c’est de retrouver L’Ordonnance qui consolide avec ce cinquième numéro sa présence dans notre bel établissement. On ose espérer que ce numéro sera à la hauteur de vos attentes, que ce soit par la qualité des articles proposés que par les nouvelles rubriques Envie d’Action et Sport (qui, vous le verrez, n’est pas sans rappeler un quotidien sportif pas méconnu…).
Sinon, pour continuer dans nos édits et ordonnances signées à Fontainebleau, nous évoquons aujourd’hui une autre ordonnance de Louis XIV, signée en juin 1680 relative aux aydes, les impôts, qui définissait plus précisément le cadre dans lequel ceux-ci devaient être collectés.
Un an après Mireille Delmas-Marty et Rémi Brague (voir articles plus bas), l'académicien, ancien médecin et ministre de la santé Jean-François MATTEI s'est à son tour prêté à l'exercice de l'entretien distanciel dans la foulée de son exposé "Quand l'opposition aux faits médicaux et scientifiques devient déraisonnable" (texte intégral ici). Spectateurs "visio" privilégiés de la conférence prononcée à huis-clos le 15 mars 2021, quatre élèves PSP de Première ont ainsi adressé à Monsieur MATTEI dix questions-réponses écrites (échange intégral ici), dans le cadre de notre nouvelle candidature au concours "Graine d'Académie 2021" de l'Académie des Sciences Morales et Politiques.
Le lycée remercie chaleureusement Monsieur MATTEI pour le temps consacré et la clarté de ses réponses, ainsi que Marianne Tomi pour son interface comme toujours indispensable.
"Notre plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de savoir nous relever chaque fois que nous tombons"... Deux mois après les éliminatoires F1 du 27 janvier (voir article plus bas), c'est à Paris au lycée Erik Satie (14ème) samedi 3 avril 2021 que s'est tenue comme prévu la finale francilienne... à quelques heures de l'entrée en vigueur du nouveau confinement! Nos quatre qualifiés (Jules Borgetto, Valentin Grangier, Noane Hadrot et Anaïs Roger) ont à nouveau brillé et défendu avec la même force de conviction leur libre interprétation des mots de Confucius:
-Premier Prix (et 400€): Noane HADROT (Première 4)
-Troisième Prix (et 200€): Anaïs ROGER (Première 4)
Le lycée conserve donc son titre! Alexandre Foumangoye (voir autre article plus bas) avait lui-même remporté la dernière édition 2020 le 3 octobre. Les garçons de l'édition 2021 n'ont eux non plus pas démérité (quatrième place pour Valentin, cinquième pour Jules).
Noane doit défendre les couleurs de l'Ile-de-France lors de la finale nationale en mai.
Bravo à elles et eux, et tous avec Noane pour le titre national!
Vendredi nous sommes allés voir si tout allait bien et avons pu constater que les abeilles s'étaient bien adaptées. Nous les avons un peu nourries en prévision de la semaine de froid à venir... ensuite elles devraient se débrouiller toutes seules. Prochaine étape : installation dans une vraie ruche.
En photos quelques moments riches de cette rencontre:
A bientôt au mois de mai pour l'échange retour à Constance, du 11 au 20 mai 2020.
Du 15 au 24 mai, 14 élèves de secondes ont participé à la 43ème édition de l'échange avec le lycée Humboldt de Constance. Cette année aussi, le séjour fut placé sous le signe de la bonne humeur grâce à l'hospitalité et à la disponibilité de nos hôtes.
Merci à Sébastien, Chloé et Enora de nous faire partager leur récit de voyage et leurs impressions!
SEJOUR à CONSTANCE
Jours 1 et 2
Le mercredi 15 mai, nous sommes arrivés à Constance vers 17h et nous avons retrouvé nos correspondants. Le lendemain, nos partenaires d’échange nous ont accompagnés au lycée Humboldt. Nous avons ensuite rencontré un des professeurs de l’école, Monsieur Rieth, ainsi que le proviseur, Monsieur Kaz, qui nous ont présenté le système scolaire allemand. Les différences avec la France sont nombreuses, notamment pour les niveaux de classe. Par exemple, le collège et le lycée sont regroupés dans un même établissement. De plus, les élèves terminent leur journée plus tôt (15h maximum). Ils ont en revanche des vacances plus courtes. Dans leur école, ils ont la possibilité d’apprendre 4 langues: l’anglais, le latin, le français, l’italien.
Avant de partir à la découverte de la ville de Constance, nous avons fait un rallye au sein de l’établissement pour nous familiariser avec le lycée et mieux nous y repérer. Le lycée Humboldt est certes plus ramassé que le lycée François 1er, mais on a vite fait de s'y perdre. Premier bain linguistique: par équipes de deux ou trois, nous avons posé des questions - en allemand bien sûr - aux élèves et aux professeurs que nous rencontrions pour obtenir des informations et répondre ainsi au questionnaire.
Nous nous sommes ensuite rendus à pied dans le centre de Constance, qui n'est pas loin du lycée. Nous nous sommes transformés en guides touristiques et avons présenté à tour de rôle le monument sur lequel nous avions fait quelques recherches au préalable.
Monsieur Rieth nous a ensuite conduits au sommet de la cathédrale - 250 marches - et de là, nous pouvions jouir d'une vue à 360° sur Constance , le lac (der Bodensee en allemand) et ses alentours. Nous avons retrouvé nos correspondants à 13h pour déjeuner avant de prendre le bac (die Fähre) pour aller à l’église de Birnau. C’est une église baroque aux couleurs roses, et aux nombreux détails blancs, nacrés ou dorés.
Jour 3
Le matin, nous sommes allés en cours avec nos correspondants. En première heure, certains d’entre nous ont assisté à un cours de NwT (Naturwissenschaft und Technik), une matière qui s’apparente à la technologie. Ce jour-là, les correspondants qui avaient NwT devaient poursuivre la fabrication d' un robot. Ensuite, nous sommes allés en sport, au programme il y avait volley ball. Durant le cours de sport, les garçons et les filles sont séparés, il y a deux professeurs différents. Ensuite, comme certains des correspondants avaient un contrôle de mathématiques, nous avons changé de classe et nous nous sommes retrouvés dans un cours de littérature. Bien trop difficile pour nous, mais on a pu en revanche remarquer que les élèves participaient beaucoup et n'hésitaient pas à donner leur avis. L’après-midi, nous sommes allés au complexe sportif pour faire du canoë sur le Rhin. Nous étions en général 4 dans un bateau, il faisait très beau, ce fut un moment très agréable et très apprécié de tous.
Jours 4 et 5
Pendant le week-end, nous n’avons pas tous fait la même chose, nous étions dans nos familles d'accueil respectives. Certains sont allés à Stuttgart, la capitale du Land Bade-Wurtemberg pour visiter un musée d'art (die Staatsgalerie). D'autres sont restés à Constance et ont visité des musées dans les environs. Le dimanche, certains sont allés faire de l’accrobranche (der Kletterwald) tandis que d’autres ont visité l’île aux fleurs de Mainau (voir jour 8).
Jour 6
Lundi 20 mai, à 8h00, nous nous sommes retrouvés au port de Constance (der Hafen) pour prendre le "Katamaran" et aller à Friedrichshafen sité de l'autre côté du lac. C'est un bateau très rapide qui permet de rejoindre Friedrichshafen en 50 minutes. La ville est connue pour son musée consacré aux machines et aux dirigeables, le musée Zeppelin du nom du comte Zeppelin, l'inventeur du dirigeable (der Zeppelin). Les ballons dirigeables qui ont volé pendant une partie du 20ème siècle étaient entre autres fabriqués à Friedrichshafen. Le plus grand d’entre eux était le "Hindenburg". C'était le plus grand dirigeable commercial, il faisait 245 mètres de long et était affecté sur la ligne régulière Europe - Etats-Unis entre Friedrichshafen et New-York. Le problème avec les ballons dirigeables à l’époque était qu’ils volaient à l’hydrogène, qui est un gaz hautement inflammable. Un jour, il y a eu un accident. Le ballon dirigeable s’est embrasé en 30 secondes, mais il y a quand-même eu des survivants. A l'époque, un trajet en ballon dirigeable coûtait extrêmement cher, environ 7000€, seule un petite frange de la population y avait donc accès. Au printemps et en été, on aperçoit souvent des dirigeables dans le ciel de constance. C'est signe de beau temps. Voler en dirigeable, aujourd'hui, c'est possible! Si vous avez envie de changer de point de vue, embarquez sur le Zeppelin NT, la demi-heure vous en coûtera 250 euros. Après la visite du musée, nous avons eu quartier libre dans la petite ville de Friedrichshafen, puis avons repris le "Katamaran" pour rentrer à Constance et avons passé l'après-midi avec notre correspondant.
Jour 7
Aujourd'hui mardi, nous avons pris le flixbus avec nos correspondants pour aller à Fribourg-en-Brisgau (Freiburg im Breisgau) en passant par la Forêt Noire (der Schwarzwald). Nous sommes donc arrivés à la gare routière, puis nous nous sommes dirigés vers l’hôtel de ville où nous attendait notre guide pour la visite de la ville. Elle nous a expliqué l'origine et l'histoire de Fribourg, elle nous a raconté que Fribourg est une ville jumelée avec plusieurs villes étrangères comme en France Besançon. Fribourg a été et est toujours une ville universitaire, même si au départ l’enseignement était uniquement réservé aux garçons. A l'époque, on pouvait y faire des études de théologie, de philosophie etc… . Fribourg est également une ville très commerçante et très animée, notamment grâce à son marché quotidien situé autour de la cathédrale (das Münster). Beaucoup d'artisanat, notamment des jouets en bois, et aussi de nombreux producteurs locaux qui viennent vendre leurs produits en circuit court. Fribourg est une ville très agréable où coulent les "Bächle", ces petits ruisseaux, emblèmes de la ville, qui lui donnent de la fraîcheur en été, mais ce jour-là, il a plu toute la journée. Pas de chance. Après la visite de la ville et un moment de quartier libre, nous sommes retournés au flixbus pour rentrer à Constance, contents, mais fatigués par cette longue journée.
Jour 8
Ce mercredi, nous nous sommes rendus en bus sur l'île de Mainau, accessible grâce à un pont ou par bateau. Notre guide nous y attendait pour nous faire découvrir l'île, qui appartient à la famille royale de Suède, les Bernadotte. Nous avons commencé par la magnifique allée de séquoias. Ils ne sont pas très vieux. Aussi ils ne sont pas aussi gigantesques que ceux de Californie, mais ces séquoias sont tout de même très, très grands. La guide nous a ensuite emmenés sur le site du jardin thématique où les élèves d'un lycée horticole des environs laissent libre cours à leur inspiration et donnent corps tous les ans au thème imposé de l'année en faisant des compositions minérales et végétales. Cette année, le thème était le réchauffement de la planète. La nature devient art. Mais au-delà de l'oeuvre artistiqe, il est intéressant de voir comment ces élèves sont parvenus à faire passer leur message et à sensibliser les spectateurs que nous sommes. L'île de Mainau est appelée l'île aux fleurs (die Blumeninsel). Il y en a partout, elles sont plus belles les unes que les autres. Nous étions sans cesse en admiration devant de grands parterres de fleurs de toutes les couleurs, devant les escaliers italiens ou encore la serre aux papillons et aux plantes tropicales. C'est vraiment une île magnifique où l'on peut passer des heures sans se lasser.
Jour 9
Nous sommes allés en bus à l’université de Constance qui se situe sur les hauteurs de la ville à la lisière de la forêt. On y jouit d'une belle vue sur le lac de Constance. L'université de Constance a plusieurs particularités; Tout d'abord du point de vue architectural: la luminosité y est très importante. Le toit du hall principal par exemple est composé de nombreux polyèdres en verre multicolore si bien que lorsqu'il y a du soleil, les couleurs se projettent sur le sol en une multitude de petits points colorés. Une autre particularité est la crèche où les étudiants ainsi que le personnel de l’université peuvent déposer leur enfant le matin et le récupérer dans l'après-midi. Il y a effectivement de nombreux étudiants chercheurs allemands et étrangers, qui ont déjà une famille et qui apprécient cette opportunité. Enfin, la bibliothèque. Elle est immense, elle s'étend sur tout le sous-sol de l'université, mais elle reste très lumineuse car des puits de lumière en forme de gros hublots permettent à la lumière du jour de s'y engouffrer. Ce qui nous a frappés, c'est que la bibliothèque de l'université est ouverte 24h sur 24h, 7 jours sur 7. Les étudiants peuvent y avoir accès à tout moment et selon les dires de notre guide étudiante, il n'est pas rare de rencontrer des étudiants au beau milieu de la nuit. Dans cette grande université, qui compte plus de 10 000 étudiants, toutes les filières sont représentées, à l'exception de la médecine. Depuis plus d'une dizaine d'années, elle a acquis le statut d'Université d'excellence qui consacre un haut niveau de recherche scientifique.
A la fin de la visite, nos correspondants sont venus nous rejoindre et ensemble, nous avons organisé avec nos professeurs allemands et français un barbecue dans la forêt. C'était une façon bien agréable de passer du temps tous ensemble avant de nous dire au revoir car le lendemain, c'était déjà le retour en France, via Zürich cette fois-ci.
Nous avons passé 10 jours riches en expériences et découvertes linguistiques, culturelles, sportives dans un environnement naturel de toute beauté et espérons garder des relations avec nos correspondants et - pourquoi pas - poursuivre un jour nos études à l'Université de Constance.
"Le réchauffement climatique et la transition énergétique sont les deux grands défis auxquels notre civilisation doit faire face actuellement. Trouver des modèles plus soutenables de production et de consommation d’énergie n’est pas uniquement souhaitable mais nécessaire. Mais à quoi pourrait ressembler un monde sans voiture à essence ? Comment vivrait-on si l’urbanisme était repensé pour s’intégrer à la nature ? Va-t-on connaitre un exode urbain ? Demain, la vie de la société sera-t-elle plus décentralisée, organisée à un niveau local ?
Autant de questions que nous nous posons et auxquelles nous aimerions proposer une réponse. Et pour imaginer le futur, quoi de mieux que la littérature ? Partir du présent pour inventer notre vie de demain. C’est tout l’enjeu de ce concours de nouvelles, qui invite les participant·e·s à imaginer 2070, ouvrir la fenêtre, observer et mettre en mots un monde qui reste à construire."
Telle est la consigne du concours de nouvelles d'anticipation Maddyness-ENGIE 2021.
Héloïse GOETZ (Terminale 3 SEA) a ainsi soumis au jury ces VINGT-QUATRE HEURES DE LA VIE D'UN HOMME NON ESSENTIEL (suivre ce lien).
Bonne lecture!
Cent soixante-neuvième contribution PSP#Controverses: de quoi le giscardisme est-il le nom? Le décès de Valéry Giscard d'Estaing le 2 décembre 2020, à 94 ans, a invité analystes et politiques de toutes générations à se pencher sur un septennat unique - VGE fut battu par François Mitterrand en 1981, sept ans après avoir défait ce dernier contre toute attente dans ce qui demeure le score le plus serré d'un deuxième tour d'élection présidentielle - mais riche en innovations toujours d'actualité. Orléanisme du dernier quart du vingtième siècle, pour reprendre la thèse de René Rémond, le giscardisme n'est-il pas également, par certains aspects, le finalement pas si lointain parent du macronisme?
Jules MATHELOT (Première 6) rend ici compte de l'échange à distance sur ce sujet entre l'universitaire et historien Mathias Bernard, l'ancienne ministre Monique Pelletier et la sociologue Cégolène Frisque via trois tribunes publiées par Le Monde le 9 décembre 2020.
Les textes publiés dans cette rubrique s'inscrivent dans le cadre d'un travail pédagogique pluraliste en termes d'idées et sont dépourvus de toute orientation partisane