Cinquante-et-unième contribution PSP#Controverses: c'est le 4 décembre 2018 que la jeune activiste suédoise Greta Thunberg (par ailleurs ancienne élève de notre partenaire l'Ecole Française de Stockholm) prit la parole devant les participants de la COP24 de Katowice en Pologne. Un mois plus tard, elle intervint devant un auditoire mi-conquis mi-dubitatif, celui des "riches et puissants" du WEF de Davos. Le printemps 2019 fut ensuite le théâtre des marches pour le climat et des actions du collectif Extinction Rebellion dénonçant la passivité des poouvoirs publics face au changement climatique, dans la lignée notamment des pétitions intentées, en France notamment, contre les Etats (français en l'occurence) sur ce sujet brûlant (voir Controverse 32 de Flore Delbosc). Le salut et l'espoir ne peuvent-ils, donc, qu'émaner de la seule jeunesse? Faut-il désespérer des "adultes"? Quelles perspectives, quelles raisons d'espérer... ou de douter, si tant est que cela serve et ait un sens au vu de la gravité des enjeux?
Alexandra GALEA (1ES2 SEA) rend ici compte de l'échange à distance sur ce sujet entre un collectif de chercheurs de l'atelier d'écologie politique (ATECOPOL) de Toulouse, Benjamin Fremeaux (conseiller climat énergie de l'Institut Montaigne) et les enseignantes Justine Renard (collectif enseignant.e.s pour la planète) et Ange Ansour (directrice du programme Savanturiers) via quatre tribunes publiées par Le Monde les 5 et 14 mars 2019.
Les textes publiés dans cette rubrique s'inscrivent dans le cadre d'un travail pédagogique pluraliste en termes d'idées et sont dépourvus de toute orientation partisane